(CIO Mag) – L’institut Confucius de l’Université de Lomé abrite jeudi un forum sur la gouvernance de l’Internet. « Plaidoyer pour un internet utile, inclusif et digne de confiance », c’est le thème de ces événements regroupant universitaires, acteurs du numérique ; étudiants et autres professionnels. A travers trois sessions de conférence et d’atelier, le forum a relevé les enjeux d’un Internet ouvert et de confiance. Le Togo à l’épreuve des Fake News ; cyber sécurité : pourquoi la protection des données est-elle urgente ; comment ouvrir le débat sur la protection des droits numériques des acteurs togolais, regard croisé sur la déclaration africaine des droits et libertés de l’Internet… autant de sujet au menu de la première session du forum qui portait sur la thématique des libertés numériques et de la protection des données.
Economie numérique, sécurité et technologies émergentes. La deuxième session a abordé la contribution des startups dans l’économie nationale ; la cyber stratégie pour le Togo à l’heure du blockchain, des IOT ; du Cloud et du Big Data. Ont été aussi évoquées les perspectives pour les zones non connectées pays avec les réseaux communautaires ; les questions de réforme de l’éducation à l’ère des TIC. La dernière session consacrée aux infrastructures et politiques de l’Internet a été l’occasion de débattre des stratégies pour l’aménagement numérique (Internet haut débit) dans les zones reculées du Togo.
Le forum sur la gouvernance de l’Internet (IGF) « s’inspire de la mission assignée aux Nations Unies d’organiser annuellement un forum qui se veut une plateforme global multi-acteurs de dialogue sur les enjeux actuels et futurs de la gouvernance de l’Internet ». Il vise comme objectif « la sensibilisation, le renforcement des capacités et la promotion d’une meilleure compréhension des sujets liés à la gouvernance de l’Internet ; la facilitation des discussions et échanges d’idées et d’opinions et, la collaboration entre les parties prenantes auprès de leurs communautés respectives ».
Emmanuel Agbenowossi Vitus, président du comité d’organisation du forum 2018 a émis le vœu de voir la société civile togolaise travailler en concert avec les pouvoirs publics pour un Internet viable, robuste et sécurisé. « Il est nécessaire d’engager des mesures consensuelles pour lutter contre les discours de haine et de diffamation en ligne », a –t-il martelé : demandant une commission multi-acteurs pour « l’élaboration d’un code du numérique consensuel qui protège et garantit la liberté des utilisateurs ».
Souleyman Tobias, Lomé