(CIO Mag) – C’est un nouveau palier que l’Etat de Côte d’Ivoire vient de franchir dans la simplification des procédures administratives pour les entreprises. Celles-ci seront désormais immatriculées par un Numéro d’identifiant unique (IDU) de 14 chiffres, en substitution de tous les numéros administratifs, à savoir les numéros de la Caisse nationale de prévoyance sociale, du Registre de commerce, du Compte contribuable et du Code importateur. Lancé le lundi 11 mars 2019 par le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), l’IDU est attribué dès la création d’une société. Il est inscrit sur le Certificat d’identifiant unique de création d’entreprise, et sera le seul numéro qui va être demandé par l’Administration ivoirienne dans sa relation avec les opérateurs économiques.
L’IDU « est comparable au numéro d’acte de naissance d’un individu ou au numéro de châssis d’un véhicule. L’IDU est unique et personnel », a indiqué Emmanuel Esmel Essis, secrétaire d’État auprès du premier ministre chargé de la promotion de l’investissement privé, par ailleurs, directeur général du CEPICI. M. Essis a révélé qu’entre le 4 octobre 2018, date de mise en service du Certificat d’identifiant unique, et le 1er mars 2019, ce sont au total 6407 IDU qui ont été émis par le CEPICI. Un système de génération et de partage de cet identifiant permettra d’interconnecter les fichiers des différentes administrations sur une seule plateforme.
Les entreprises anciennement immatriculées devront, quant à elles, s’inscrire dans un processus de régularisation qui leur permettra de se faire établir un Certificat d’identifiant unique, dans un délai d’un an.
A l’occasion de cette cérémonie de lancement officiel de l’IDU, des Certificats ont été remis symboliquement à quelques opérateurs économiques par le secrétaire d’Etat, qui a exprimé la volonté de l’Etat d’améliorer le climat des affaires.
Cela passe par la réussite d’un agenda, dont l’un des principaux chantiers a consisté au lancement, en octobre 2018, du Portail unique des services à l’investisseur, www.225invest.ci : une plateforme web unique à partir de laquelle les investisseurs ont accès aux informations et à l’ensemble des services dématérialisés nécessaires pour accomplir les formalités et les procédures administratives auprès des entités publiques et privées. La mise en œuvre du projet « Carte du commerçant » devrait également s’inscrire dans cette dynamique.
Anselme AKEKO, Abidjan