(CIO Mag) – Plus de 350 cartes SIM pré-activées sans identification préalable. Ce qui a conduit le directeur général de l’Agence de Régulation des Postes et Communication Electroniques (ARPCE), Yves Castanou, à rencontrer le 17 juillet dernier à Brazzaville les responsables des sociétés de téléphonie mobile pour une énième mise en garde. Un délai d’un mois a été accordé aux opérateurs notamment Airtel Congo et MTN suites aux plaintes déposées par les abonnées victimes des arnaques.
Le non-respect des lois et règlements en vigueur de la république du Congo serait le mobile de cette rencontre. En effet, il leur ait reproché la vente des cartes SIM non-identifiées, et la régulation des nouveaux produits tels que mobile money et Airtel money.
Par ailleurs, l’ARPCE demande aux abonnées d’être plus vigilants et prudents sur tous les différents services offerts par ces sociétés de téléphonie mobile.
Ces opérateurs mise en demeure sont arrivés, de façon séquentielle au Congo, exploitant des services à valeur ajoutée, en l’occurrence la téléphonie cellulaire. Afin donc de promouvoir le secteur des télécommunications, le gouvernement par la loi n°14-97 du 26 mai 1997, a décidé de libéraliser le secteur et a créé la Direction Générale de l’Administration Centrale des Postes et Télécommunications (DGACPT). Cette dernière attribue en décembre 1998, la première licence GSM à Celtel Congo (devenue Airtel). Un an après, elle attribue une deuxième licence à Libertis Congo (acquis par MTN en 2003) avec l’obligation de couvrir l’ensemble du pays et mettre en œuvre des passerelles internationales.
Malheureusement, l’ARPCE – qui est née sur les cendres de la DGACPT – constate avec regret que ces deux opérateurs du secteur des communications électroniques ne remplissent pas pleinement leurs engagements.
Pross Ferdy, Brazzaville- Congo