Créée au Caire, en 2017, par Mostafa Kandil, Swvl promet de révolutionner le transport dans les mégalopoles. La start-up a conçu une solution intelligente pour tenter de résoudre la problématique des villes engorgées. Concrètement, l’application Swvl fonctionne comme un “Uber”, en version bus. Les usagers peuvent réserver, à un prix fixe, leur trajet dans les villes. Une liste de destinations de départ et d’arrivée, à proximité de l’utilisateur, est proposée. Swvl veut être une alternative aux transports en commun publics, qui sont sur-occupés, et à l’hyper-saturation, en Egypte ou ailleurs, du réseau routier.
A l’origine de cette invention, le constat d’une ville où les voitures étaient légion et les ressources en temps, en espace et en argent – bien que limitées – étaient gâchées. Mostafa Kandil s’en explique : « Comme aucune solution de transport public décente et bon marché n’était accessible, nous avons réfléchi à une solution qui pouvait améliorer la vie des populations.”
Son succès dans son pays natal a valu à l’entreprise de lever 42 millions dollars en 2019, auprès des fonds suédois VC Vostok Ventures et des fonds dubaïote BECO Capital. Cette levée de fonds, réalisée au cours d’un troisième tour de table, lui a permis de s’étendre au-delà des frontières égyptiennes et africaines. Désormais valorisée à plus de 150 millions dollars, la start-up, basée depuis peu à Dubaï, est présente dans trois villes du Pakistan, ainsi qu’à Nairobi, au Kenya. Swvl compte s’étendre en Asie et en Afrique, à commencer par Lagos, au Nigeria.
Paru dans CIO Mag N°65 Juillet – Août 2020, téléchargez le PDF complet