« Nous constatons une absence criante d’initiatives de la part de YouTube pour mettre en œuvre des politiques visant à s’attaquer au problème ». C’est le constat que dresse les signataires d’une lettre ouverte au PDG de Youtube, interpellant la plateforme de vidéo à lutter davantage contre la prolifération des fausses informations sur son canal.
(Cio mag) – Quatre-vingt organisations de fact checking ont écrit à Youtube, demandant une meilleure implication de la plateforme dans la lutte contre les fausses informations. Selon elles, Youtube est devenue une des plateformes sur lesquelles prolifèrent au mieux les informations fausses.
Au-delà des accusations, les 80 organisations de par le monde ont aussi proposé d’aider Youtube dans cette lutte. Elles ont proposé à Susan Wojcicki, la patronne du réseau social, de contextualiser ces fausses informations et de produire du contenus additionnels permettant aux internautes de détecter ces fausses informations. Une option qui, selon ces organisations de fact checking, serait plus productive que la suppression des contenus jugés faux.
Covid-19, droits de l’homme, conspirationnisme, discours de haine ! Les thématiques sur lesquelles se portent les fausses informations sur Youtube sont nombreuses soulignent les organisations. « Les exemples sont innombrables. Nombre de ces vidéos et de ces chaînes sont toujours en ligne aujourd’hui, et elles ont toutes échappé aux contrôles des politiques de YouTube, en particulier dans les pays non anglophones et dans les pays du Sud », déplorent les FactCheckeurs.
De son côté, la plateforme s’est défendue d’investir assez de moyens pour offrir aux internautes des contenus crédibles. Youtube estime que la vérification des faits n’est qu’une pièce d’un puzzle plus large pour promouvoir des contenus crédibles.