Fort de ses 25 ans d’existence, l’éditeur de solutions de cybersécurité Kaspersky s’impose en Afrique depuis plus de quinze ans. Parmi ses clients, des entreprises de différents secteurs d’activités et des administrations publiques, qu’il célèbre en appuyant l’évolution de la cybersécurité sur le continent.
(Cio Mag) – Pour accompagner la montée en compétences techniques en matière de cybersécurité ou pour fournir les solutions technologiques les plus à la pointe, Kaspersky et son réseau de partenaires se déploient sur le continent africain depuis plus de 15 ans et les régions de l’Afrique de l’Ouest et du Centre sont directement gérées par une équipe dédiée, rattachée à Kaspersky France, depuis 2018. Son équipe travaille auprès de clients composés d’entreprises ou de particuliers de divers secteurs d’activité, mais également avec des administrations publiques.
Kaspersky assure la protection des systèmes avec l’objectif « d’implanter une dynamique vers l’instauration de nouvelles technologies plus à la pointe et adaptées à la réalité de la menace ». Hervé Iro Mondouho, Territory Channel Manager sur l’Afrique de l’Ouest et du Centre, au sein de cette entreprise, explique que les clients peuvent notamment se prémunir contre les attaques lancées via la compromission de logiciels légitimes. Selon son manager Pascal Naudin, Head of B2B Sales sur le continent africain, il est également question « de renforcer la cyber-hygiène, afin que les utilisateurs deviennent un maillon fort dans la chaine de protection des systèmes d’information et des actifs de l’entreprises ».
Dans la poursuite de ces aspirations, l’éditeur a un regard d’expert sur l’état général de la cybersécurité des entreprises africaines. Dans le rapport 2021 d’Interpol sur l’évaluation des cybers menaces dans la région, dont Kaspersky est partenaire, il est rapporté que 90 % des entreprises africaines n’utilisent pas les protocoles de cybersécurité nécessaires. Il constate également un manque de sensibilisation du personnel sur la cybersécurité, notant que de nombreuses entreprises ne disposent pas de politique ou de stratégie pour amener le personnel à comprendre les enjeux de la cybersécurité, tout comme l’impact d’une cyberattaque sur le plan financier et sur la réputation de l’entreprise.
Toutefois, Kaspersky constate que les gouvernements des différents Etats Africains font des efforts. Ils concernent la mise en place de lois sur la cybercriminalité et sur la protection des données à caractère personnel, l’élaboration de stratégies nationales de cybersécurité et de structures telles que les CERT nationaux. « L’obligation des entreprises dans le secteur bancaire et des télécommunications à être en conformité vis-à-vis de certaines réglementations, telles que la norme PCI DSS pour les banques, les a poussées à effectuer d’importants investissements pour mettre à niveau leur système d’information, de sorte à se prémunir contre les cyberattaques », soulignent les experts. De leur point de vue, il y a d’énormes efforts à faire pour maintenir la confidentialité et l’intégrité des données, ainsi que la disponibilité des services, dans certains secteurs tels que les établissements de santé, l’industrie, etc.
L’approche humaine privilégiée
Face à ces lacunes, Kaspersky se positionne en tant qu’expert, avec des équipes de recherche et développement qui travaillent en continuité vers l’adaptation des technologies à la réalité des menaces. « Notre équipe de chercheurs est également active dans la recherche, notamment celle des groupes malveillants les plus sophistiqués. Elle fournit à nos clients une vision en temps réel de la menace, pour qu’ils puissent l’analyser, la comprendre et s’en prémunir », atteste Pascal Naudin.
D’après Hervé Iro Mondouho, les armées de Kaspersky détectent plus de 380 000 nouveaux échantillons de malware par jour, que les solutions du groupe sont en mesure de bloquer. « Nos partenaires nous reconnaissent comme un acteur majeur. Nous avons reçu, depuis plusieurs années consécutives, les meilleures notes au Gartner Peers Insight. » Son collègue poursuit en confirmant que Kaspersky privilégie une approche humaine et de proximité, et que ses acteurs sont présents sur le terrain, dans les différents pays de la région africaine. L’éditeur d’antivirus travaille avec un canal de distribution bien structuré, apte à couvrir les besoins de toutes tailles et les divers projets des clients.
Dans cette lancée, Kaspersky peut compter sur Aitek, son distributeur historique en Afrique de l’ouest et en Afrique centrale. Il constitue un centre ATC (Authorize Training Center), lequel contribue à la formation des partenaires et des clients finaux sur les technologies de Kaspersky. Redda Ben Geloune, son promoteur, assure que ce distributeur est à valeur ajoutée. Sa vision est de devenir la première licorne ivoirienne à utiliser le levier offert par la convergence des nouvelles technologies, pour résoudre les grands challenges de l’Afrique. « Notre mission est d’impacter positivement notre continent en aidant nos partenaires à créer des entreprises qui gagnent et en se positionnant comme un allié incontournable, dont l’expertise, le professionnalisme et la proximité sont reconnus par tous », scande-t-il.
Aitek est déployé en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Burkina Faso, au Mali, avec des représentations commerciales au Ghana, au Cameroun, en France et aux Emirats Arabes Unis. Son catalogue est composé de 17 constructeurs HW et d’éditeurs de logiciels tels que Kaspersky, Microsoft, HP, DELL, Lenovo, Canon, Epson, etc. Et à son actif, 2000 revendeurs positionnés dans plus de 20 pays.
Partenariat gagnant-gagnant
Avec 20 années d’existence, Aitek est une marque reconnue non seulement par les revendeurs, mais également par les grands comptes. Son équipe est composée de plus d’une centaine de collaborateurs, qui bénéficient d’une maitrise parfaite des spécificités du continent et de la topologie de son marché. Ce statut permet aux fournisseurs de construire une activité pérenne, tout en adressant les opportunités latentes qui regorgent sur un marché en plein essor. L’entreprise a signé son contrat de distribution régional avec Kaspersky en 2008, à l’époque où le continent africain était directement géré par le siège à Moscou.
« Ensemble, nous avons posé les jalons d’une collaboration gagnant-gagnant. Année après année, nous avons progressivement réussi à faire de Kaspersky une marque reconnue dans nos pays pour la fiabilité de ses solutions, ainsi que pour la consistance de son approche commerciale, dans le respect de ses partenaires et des spécificités locales », rapporte Redda Ben Geloune. Et d’ajouter que le partenariat, qui se poursuit actuellement, a permis d’améliorer le temps de réponse et a réduit les barrières liées à la langue lors des visites conjointes. Son entreprise, dont la cybersécurité est l’un des piliers, apprécie l’importance des investissements locaux, ainsi que la formation des partenaires, de sorte à garantir l’exécution à long terme, tel que le perçoit Kaspersky.
Redda Ben Geloune apprécie également le fait que la vision, l’humain et l’amour profond pour l’Afrique soient au cœur de la politique de son éditeur partenaire. Ensemble, ils planifient actuellement le KNEXT Africa, un évènement qui a lieu le 16 mars, en Côte d’Ivoire. Et sera la clé de voûte d’une année à venir chargée de projets en matière de cybersécurité. « Ce rendez-vous résonne par-delà nos frontières. Il alerte non seulement nos partenaires de la cartographie des risques, mais leur présente aussi l’artillerie de solutions que nous pouvons mettre à leur disposition, de sorte que l’Afrique bénéficie des mêmes défenses que les autres continents », conclut le dirigeant d’Aitek.
Kaspersky collabore également avec le Cyber Africa, qui se tiendra en Côte d’Ivoire, en mai, sans oublier plusieurs autres évènements, qui célèbreront ses 25 années d’existence.