Ce 20 mars est célébrée la journée internationale de la Francophonie. Dans un message adressé à la communauté francophone et francophile, la Secrétaire générale de l’organisation s’est particulièrement intéressée au monde culturel. Louise Mushikiwabo recommande de mieux valoriser les contenus numériques francophones.
(Cio mag) – « Vous qui, à travers la langue française et les langues nationales, faites vivre vos créations dans le monde entier, y compris dans le vaste univers numérique, vous devez pouvoir vivre et bien vivre de votre arts…vous méritez toute notre attention » ! Ces propos de la Secrétaire générale de la Francophonie introduit son vœu de voir les artistes mieux vivre de leurs talents grâce au numérique.
« Nous voulons surtout que vos œuvres soient présentes et facilement accessibles dans le numérique », poursuit Louise Mushikiwabo. Elle souhaite que les œuvres des créateurs francophones soient « découvrables ». Selon la SG de l’organisation, « la transformation numérique a eu un impact profond sur les modes de création et de consommation ». C’est pourquoi il faut relever le défi de la « découvrabilité des produits et contenus culturels ».
Louise Mushikiwabo appelle donc les 321 millions de francophones à mettre en valeur les milliards de contenus culturels dans les livres, dans les théâtres, dans les salles de concerts mais surtout sur les écrans et dans le numérique. Occasion pour elle d’appeler à commenter et à partager davantage ces contenus.
Numérique et développement
Le développement d’une coopération économique et numérique fait partie des missions de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Pour mener à bien cette mission, elle dispose d’une Direction de la Francophonie économique et numérique. Cette direction s’est dotée de deux stratégies dont celle de la Francophonie numérique adoptée en 2022. Au cœur de cette stratégie, des actions pour stimuler l’innovation et l’entrepreneuriat en faveur de l’insertion professionnelle, la capitalisation sur l’économie numérique et l’intelligence artificielle.
Il s’agit, entre autres, de contribuer à réduire la fracture numérique et d’améliorer l’accès à Internet aux populations de l’espace francophone. L’OIF travaille également à améliorer les compétences des jeunes et des femmes dans le numérique. Pour l’organisation, « le numérique est un vecteur de développement, de solidarité et de connectivité des peuples ».
L’amélioration de la découvrabilité des contenus numériques francophones reste donc un pilier des axes d’intervention de la Francophonie numérique.