Le Togo a abrité, du 16 au 18 octobre, la 2ème édition du hackathon CEDEAO sur la cybersécurité. La compétition préparée avec minutie était d’un niveau élevé, ont témoigné les candidats venus de 11 pays et de la Mauritanie. Impliquées dans l’organisation de cet évènement, les institutions en charge de la cybersécurité au Togo ont fait le pari d’offrir aux compétences togolaises l’occasion de monter en puissance.
(Cio mag) – L’Agence nationale de la cybersécurité (ANCy-Togo) et Cyber Défense Afrique (CDA) ont été impliqués dans l’organisation du hackathon de la CEDEAO à Lomé. Pour préparer la compétition, les partenaires togolais ont fait intervenir des compétences locales. C’est le cas des équipes de CDA. Elles ont contribué à relever le niveau de la compétition, en proposant également des défis pour la compétition ; en plus de ceux qui ont été achetés auprès d’un acteur international de haut niveau.
Pour participer à ce challenge, le Togo a organisé sa propre compétition nationale en juillet. A la phase finale, l’équipe du Togo, la “Red Team Tg” était la première à lancer les hostilités en résolvant la première équation. Le rythme sans arrêt aura eu raison d’elle ; mais elle a saisi l’opportunité pour se frotter à d’autres compétences africaines. Mais l’aventure ne fait que commencer pour ces jeunes qui, bénéficieront désormais de l’accompagnement approprié afin de monter en compétence. Comme l’équipe de la 1ère édition, celle de cette année bénéficiera de stage, mais aussi de formation. Ce qui permettra de doter le Togo de vivier de compétences.
Et pour cause, « ce sont des personnes dotées de compétences qui animent les équipes d’alertes et de réponse aux incidents, qui assurent les prestations de services », a laissé entendre le commandant Gbota Gwaliba, DG de l’ANCy. C’est la raison pour laquelle le Togo encadre les talents locaux. « Les structures étatiques que nous sommes, nous allons les structurés, les organiser afin de créer des communautés pour renforcer la lutte contre la cybersécurité dans la sous-région », a ajouté le DG de l’ANCy.
Organiser l’écosystème
Dans l’écosystème togolais, beaucoup d’entreprises sont à sensibiliser sur les enjeux de la cybersécurité. Même si les menaces sont de plus en plus présentes, la prise de conscience est encore faible. C’est pour cette raison que les organises chargées du secteur multiplient les sensibilisations. Au-delà, l’écosystème de la prévention et de la répression s’organise.
Aujourd’hui, les grandes administrations et entreprises, notamment celles proposant des services essentiels sont tenues de respecter des normes de sécurité. Le but, c’est de les amener à renforcer leur niveau de sécurité.
Le Togo prépare également sa stratégie de cybersécurité 2023-2027. Mi-octobre, les entreprises proposant des services de cybersécurité sont appelées à se faire connaître de l’ANCy afin d’être labellisées.