La deuxième édition du Salon des industries musicales d’Afrique francophone (SIMA) se tiendra du 10 au 15 novembre 2025 à Cotonou, au Bénin. Cet événement majeur, qui avait rassemblé plus de 5 000 participants lors de sa première édition à Abidjan en Côte d’Ivoire, revient cette année dans une version plus ambitieuse, avec une participation attendue de plus de 7 000 professionnels et mélomanes sur six jours.
(CIO Mag) – Cette nouvelle édition est placée sous le thème “Du potentiel aux preuves : faire rayonner et financer les musiques d’Afrique francophone”. Elle vise à renforcer le lien entre artistes, producteurs, entrepreneurs culturels, institutions, bailleurs de fonds et médias. Objectif, construire des modèles de financement durables pour l’industrie musicale francophone.
Selon les organisateurs, le SIMA offre un cadre unique de dialogue et de coopération, mêlant réflexion et création, avec des temps forts tels que des résidences artistiques immersives, un salon professionnel, et une grande scène musicale ouverte au grand public.
Pourquoi le Bénin ?
Le choix du Bénin s’explique par le fait que ce pays s’affirme depuis plusieurs années comme un hub majeur des industries culturelles et créatives en Afrique. Ceci, grâce à des initiatives de valorisation de son patrimoine culturel et au développement de projets structurants. Le pays considère la culture et le tourisme comme des leviers stratégiques de développement économique et social. Dans ce contexte, l’accueil du SIMA vient renforcer la position du Bénin dans le segment MICE (Meetings, Incentives, Conferences, Exhibitions), consolidant son rôle de destination incontournable pour les événements professionnels et culturels sur le continent.
Cité dans le communiqué transmis à CIO Mag, le directeur général de Bénin Tourisme, Sind Chekete, déclare que le SIMA illustre parfaitement la vision du Bénin de faire du tourisme et de la culture des leviers stratégiques de développement économique et social. « En accueillant cet événement, nous renforçons notre segment MICE, créons des opportunités de rencontres professionnelles et de partenariats internationaux, tout en valorisant la richesse artistique de notre pays », dit-il.
Face à une industrie musicale francophone regorgeant de talents mais confrontée à un déficit de financements adaptés, le SIMA 2025 veut transformer ce potentiel en moteur économique durable. En offrant une plateforme d’échange et de formation, ainsi qu’une vitrine internationale, le salon s’inscrit comme un catalyseur pour la professionnalisation de la filière et l’émergence de nouveaux modèles économiques dans la musique africain francophone.
