L’Autorité rwandaise de régulation (RURA) a publié son rapport sur les statistiques du secteur des technologies de l’information et de la communication pour la période du 1ᵉʳ janvier au 31 mars 2025. Ce document rassemble les données de performance et d’exploitation des opérateurs de réseaux mobiles, des grossistes 4G, des fournisseurs d’accès Internet, des opérateurs de télévision payante ainsi que des services postaux et de messagerie, conformément à leurs obligations de licence.
(Cio Mag) – Au cours de ce premier trimestre, les services de téléphonie mobile au Rwanda ont été assurés par les opérateurs MTN Rwandacell Plc et Airtel Rwanda Ltd. À la date du 31 mars 2025, « le nombre total d’abonnements mobiles actifs atteignait 13 194 764 cartes SIM », explique le rapport du régulateur. La part de marché de MTN Rwandacell Plc s’élèvait à « 63,2 % alors qu’Airtel Rwanda Ltd détenait quant à elle 36,8 % du marché ».
Des chiffres pour le mobile money et l’internet
Le rapport met également en évidence la progression du mobile money. À la fin du mois de mars 2025, « le nombre de cartes SIM associées à des comptes de mobile money actifs a augmenté de 2,3 %, passant de 7 267 097 en mars 2024 à 7 435 057 ». L’accès à Internet poursuit également sa croissance. « Le nombre d’abonnements au haut débit fixe est passé de 69 098 en mars 2024 à 86 168 un an plus tard, soit une augmentation de 24,7 % ».
Les abonnements actifs à Internet mobile ont également progressé de 2,6 %, atteignant 9 978 331. Sur le marché de l’Internet mobile, « MTN Rwandacell Plc représentait 61,2 % des abonnements, Airtel Rwanda Ltd 37,7 %, tandis que les autres fournisseurs d’accès comptaient pour 1,1 % », explique RURA.
Emplois dans le secteur des TIC
En termes de création d’emploi, le secteur des télécommunications reste également un important pourvoyeur d’emplois. En mars 2025, il comptait « 2 073 travailleurs, dont 1 063 employés permanents, 130 temporaires et 880 personnels externalisés », lit-on dans le document. Les statistiques du régulateur indiquent par ailleurs que « les femmes représentaient 35 % de l’effectif total, soit 716 salariées, contre 65 % » d’hommes.
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