Aligner la politique nationale de développement des technologies de l’information et de la communication (TIC) aux nouvelles données du contexte national et international ainsi qu’aux différents programmes de développement du Congo était une nécessité. C’est chose faite depuis le 15 juillet dernier. Date à laquelle les acteurs du secteur des télécommunications ont adopté une nouvelle mouture de la politique nationale des Tic, à l’issue d’un atelier organisé à Brazzaville par le projet Central African Backbone (CAB), cofinancé par le gouvernement du Congo et la Banque mondiale. Alors que l’ancienne politique axait ses priorités sur le commerce électronique et l’e-gouvernement, le document adopté, ce mois-ci, focalise la politique des Tic sur le gouvernement et les administrations publiques, les acteurs du secteur et les fournisseurs de services. Dans sa nouvelle version, cette politique propose la création d’une agence de la gouvernance numérique. Celle-ci sera chargée du suivi et du contrôle de la bonne exécution des projets Tic. Le nouveau document, qui sera bientôt présenté au gouvernement par le ministre des Postes et Télécommunications, Thierry Moungalla, pour validation, met un point d’honneur à satisfaire les besoins des populations dans le domaine des Tic, notamment en termes d’accessibilité aux services de télécommunications. Toutes choses qui permettront au Congo de conjuguer au numérique son développement économique et social.