Le système politique marocain, fait d’une monarchie constitutionnelle, a bien des vertus sur le suivi des grands projets numériques. C’est la conviction du directeur associé à l’Institut Africain du Numérique de Casablanca. Titulaire d’un doctorat en informatique de l’Université de Clermont-Ferrand, en France, Mohamed Amri considère que c’est une réalité aujourd’hui. “La monarchie donne une certaine stabilité au pays et puis, assure surtout une continuité de l’État et des administrations”, note l’enseignant qui constate que le roi Mohamed VI est très moderne pour “avoir donné un nouveau souffle aux affaires administratives, politiques, etc.
Ancien Directeur des Systèmes d’Information dans le domaine de la banque – assurance, l’homme qui dispense des cours dans plusieurs business School en Afrique, estime que le Chef de l’État marocain donne beaucoup “d’importance au développement du digital au Maroc pour digitaliser tous les services administratifs”. D’ailleurs, dans ses derniers discours, “il a insisté sur le fait qu’il faudrait, quand un citoyen s’adresse à une administration”, il ne faudrait pas le faire courir alors qu’un simple appel aurait arrangé les choses.
Mohamed Amri prenait part à la 4e édition du Business forum international des technologies de l’information, organisé par la fédération marocaine qui regroupe les professionnels du secteur. Vitrine plus contestée pour l’Afrique, ce rendez-vous majeur est maintenant au cour des attractions annuelles, dans le secteur de l’T. La rencontre se termine ce vendredi 25, après avoir démarré hier. Cette année, le thème poète sur le numérique, moteur de croissance pour l’Afrique.
Elimane, envoyé spécial à Rabat