Amrote Abdellah a fait de la transformation numérique du continent le pilier de sa carrière. Aujourd’hui, l’Ethiopienne est en poste au sein de la multinationale Amazon Web Service. Précédemment, elle était en charge d’un programme de Microsoft dédié à la promotion de l’innovation en Afrique.
(Cio Mag) – « C’est maintenant une nécessité, plutôt qu’un luxe, d’accélérer l’adoption de la technologie ». Amrote Abdellah en est persuadée, le numérique peut favoriser le développement économique des pays. C’est pour cette raison que l’Ethiopienne, âgée de 38 ans, a dédié sa carrière au secteur. Aujourd’hui basée à Dubaï, elle est General Manager Afrique subsaharienne d’Amazon Web Service, depuis septembre 2021. La plateforme de Cloud computing, qui a été lancée en 2006, vise à stimuler l’innovation via la mise en place d’infrastructures dédiées.
Avant d’être nommée à ce poste, Amrote Abdellah était au Kenya, où elle exerçait, depuis 2013, comme directrice régionale du programme Microsoft 4Afrika. Elle était, sans nul doute, la figure la plus connue du groupe sur le continent. Cette initiative lancée par Microsoft a notamment permis d’aider près de 300 000 PME africaines et de former 80 000 jeunes.
Titulaire d’un Master en Economie du développement de l’Université de Brandeis (Massachusetts), Amrote Abdellah a aussi travaillé pour le Forum économique mondial et la Banque mondiale. Elle s’est spécialisée dans les services financiers et les politiques de développement économique de l’Afrique.
Depuis des années, l’Ethiopienne est l’une des grandes ambassadrices de la révolution numérique africaine. Et sa brillante carrière en est la preuve. « La technologie est un secteur clé pour le développement économique de tout pays. Elle augmente la productivité et facilite l’innovation. Ceux qui se sont lancés dans un process de transformation numérique sont mieux équipés pour faire face aux obstacles qui se présentent », assure la responsable. Une chose est sûre, Amrote Abdellah a déjà balisé le chemin vers la transition numérique de nombreux acteurs. Gageons que ce n’est qu’un début.