La conférence des Directeurs des Systèmes d’Information (DSI) est une rencontre statutaire et un cadre de concertation entre le ministère du numérique et de la digitalisation, les agences du secteur du numérique et ces DSI en service dans les ministères et structures d’Etat. Leur première rencontre de l’année 2022 s’est tenue ce mardi 15 mars à Cotonou.
(Cio Mag) – Au cours du premier quinquennat du gouvernement en place, la vision a été de mobiliser les DSI à contribuer à la mise en œuvre du programme d’actions du gouvernement (PAG 1). C’est à cela que les exhorte à nouveau, Aurelie Adam Soulé Zoumarou, Ministre du numérique et de la digitalisation, à l’occasion de la première conférence statutaire des DSI au cours de l’année 2022.
« Nous rencontrer nous permettra d’échanger, de clarifier des zones d’ombre afin que nous puissions résolument nous engager (de nouveau) dans la démarche d’atteinte des objectifs du PAG dans le secteur du numérique et de la digitalisation », souhaite l’autorité. Partie prenante de la stratégie numérique de l’Etat, les DSI se retrouvent dans un creuset d’échanges en vue d’évoquer les standards, les avancées, les pistes d’amélioration et reconnaître les succès enregistrés. « Bravo d’en avoir fait un outil d’avancement, de veille, d’émulation et de continuité dans la mise en œuvre de la stratégie du numérique », félicite la ministre.
Les sept projets phares du PAG 2
Les directeurs des systèmes d’information et les responsables de la sécurité des systèmes d’information (RSSI) ont donc tenu ce mardi 15 mars, la première séance statutaire de l’année 2022. Elle porte sur le thème : « Maturité et politique de sécurité des systèmes d’information. » S’agissant de la maturité, toutes les structures et agences du numérique ne sont pas logées à la même enseigne. Les résultats d’un audit réalisé en 2021 indiquent entre autres l’insuffisance des réseaux locaux au niveau des différents sectoriels, l’obsolescence de certains équipements, la sécurité des systèmes d’information, l’insuffisance des ressources humaines, etc.
Y remédier passera par exemple par la normalisation de l’architecture de tous les sectoriels, l’accompagnement de la gestion de l’obsolescence, le déploiement et le maintien d’une architecture de résilience. Ces recommandations ne sont qu’un pan des sept projets phares à mettre en œuvre par le gouvernement dans le secteur du numérique au cours du quinquennat 2021-2026 (PAG 2). Il s’agit de la phase 2 du déploiement de l’Internet haut et très haut Débit sur l’ensemble du territoire national et de la mise en œuvre de l’Administration Intelligente ou Smart Gouv.
A cela s’ajoutent le développement des usages et de la confiance numérique, la transformation numérique des collectivités locales, la modernisation des médias de service public. Et pour finir, l’accès des citoyens aux médias et à l’information de qualité et le développement du numérique dans l’enseignement supérieur. L’investissement global de ces chantiers s’élève à 346 milliards de francs Cfa.