(CIO Mag) – En marge de la première rencontre du Réseau francophone des ministres en charge de l’économie numérique, l’Association pour le développement du numérique en Afrique (ADENA) a rassemblé les acteurs du digital autour du thème : « La déontologie dans les nouveaux médias du numérique et les enjeux de l’intelligence artificielle. »
L’Afrique est en pleine révolution numérique. L’un des axes de cette transformation a trait au développement et à la montée en puissance des nouveaux médias avec leur corolaire, les infox. Encore appelées fake news, les fausses informations ne participent pas à une société plus juste et où le citoyen est bien informé. C’est l’un des enjeux du numérique qui met à rude épreuve le professionnalisme et le sens de responsabilité du journaliste.
L’éthique, la déontologie, le code du numérique, l’intelligence artificielle et la cyber-sécurité sont, entre autres, notions dont l’application permettra aux professionnels des médias de faire une utilisation plus saine des nouveaux médias. C’est dans cette même vision que l’Association pour le développement du numérique en Afrique a organisé en faveur des journalistes et acteurs des médias du Bénin, une table-ronde sur la déontologie des nouveaux médias du numérique et les enjeux de l’intelligence artificielle.
« (…) respecter la personne humaine »
Les échanges ont porté sur quatre sous-thèmes que sont : « Déontologie dans les nouveaux médias : quels enjeux ? », « Nouveaux médias à l’ère du numérique : quel modèle économique ? », « Education du numérique à l’heure du code du numérique » et « Intelligence artificielle : quels enjeux pour l’écosystème ? » En substance, « chacun doit être responsable dans l’utilisation des médias sociaux, connaître le code de déontologie, la portée de l’information diffusée et respecter la personne humaine », recommandent les communicateurs.
Dans le but de promouvoir une utilisation saine et professionnelle des nouveaux médias du numérique, les journalistes et acteurs des médias sont invités à faire preuve de conscience professionnelle dans l’exercice de leur métier, en procédant à la vérification de toutes informations avant publication. Ils doivent faire bon usage du code du numérique et du code de déontologie et d’éthique dans les médias, sans toutefois se soustraire aux processus de régulation et d’autorégulation dans les médias.
En ce qui concerne l’intelligence artificielle, il a été déploré le manque de compréhension dans le fonctionnement des structures y afférentes. L’initiative de cette table-ronde a été soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), en vue de favoriser une meilleure structuration des nouveaux médias au sein de l’espace francophone.
Michaël Tchokpodo, Bénin