L’Institut Français du Bénin accueille les 14, 15 et 16 novembre prochain, la deuxième édition du festival Make Africa. L’initiative, co-organisée avec le Réseau Francophone des FabLab d’Afrique de l’Ouest (ReFFAO), émane de BloLab, le FabLab de Cotonou.
(CIO Mag) – A l’instar de sa 1ère édition, le festival Make Africa 2019 se déroulera à travers des conférences, ateliers, animations et hackathon autour du thème : « La ville à l’ère du numérique. » Au programme : des stands de démonstration, des découvertes et des présentations visant à partager, créer, fabriquer et apprendre les uns des autres. Il sera essentiellement question de créativité, de fabrication, des cultures Do It Yourself et maker.
Les 8, 9 et 10 novembre 2018 s’est tenue la première édition du festival à l’Institut Français du Bénin. « L’organisation de Make Africa 2018 était l’opportunité pour constituer le ReFFAO, une association mise en place par une dizaine de FabLab d’Afrique de l’Ouest dont la vision est d’être la principale plateforme de promotion des initiatives, projets, actions, événements, etc. des laboratoires de fabrication numérique de l’espace francophone de l’Afrique de l’Ouest », rappelle Médard Agbayazon, lead de BloLab et Président du ReFFAO.
« Fête de la science »
En tant que foire populaire et un événement de référence pour l’innovation en Afrique de l’Ouest francophone, le festival Make Africa « a favorisé une dynamique collective, une synergie d’actions des différents FabLab du réseau. L’idée c’est de maintenir cette dynamique pour faire encore mieux connaître les FabLab à travers l’impact réel qu’ils apportent au sein de notre écosystème et surtout pour continuer le processus d’évangélisation technologique auprès de tous les acteurs de la société », poursuit Médard Agbayazon.
En attendant novembre 2019, le comité d’organisation du festival Make Africa est à pied d’œuvre pour faire de cette « fête de la science », une réussite. De même qu’un événement fédérateur de toutes les parties prenantes de la société, en vue de démystifier les métiers du numérique et les faire surtout adopter par la jeunesse.
Michaël Tchokpodo, Bénin