Des études réalisées par l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (ARCEP) du Bénin ont conclu à la nécessité d’une migration du plan de numérotation de huit à dix chiffres. Ainsi, le gouvernement a décidé que ces résultats soient mis en œuvre.
(Cio Mag) – Le plan de numérotation du Bénin est passé de six à huit chiffres depuis 2005. En son temps, cette migration a permis au Bénin, informe Hervé Guedegbe, Secrétaire exécutif de l’ARCEP, d’avoir environ 40 millions de numéros pour le mobile et les objets connectés. Aujourd’hui, la nécessité de migration à une numérotation à dix chiffres résulte de l’émergence d’une multitude de services connectés, du lancement d’un nouvel opérateur de téléphonie mobile et de l’éclosion des services mobiles financiers et de communications entre machines qui font accroître les besoins.
Pour satisfaire les attentes du secteur, une étude de faisabilité sur la migration à un nouveau plan de numérotation a été réalisée. Elle a révélé la nécessité d’adopter cette nouvelle disposition car apprend-on, le Bénin tend vers la fin de la consommation de sa ressource en numérotation. « Avec le nouveau plan de migration, nous disposons de 6 milliards 9 millions de numéros. À compter du 30 novembre à minuit, les abonnés de tous les trois réseaux GSM, notamment MTN, MOOV et CELTIIS, verront ajouter à leurs numéros actuels le préfixe 01 », précise Hervé Guedegbe, reçu sur une radio locale.
En effet, la gestion du plan national de numérotation relève des compétences de l’ARCEP Bénin. L’Autorité organise la ressource constituée par l’ensemble des numéros qui permet d’identifier les points de terminaison fixes ou mobiles des réseaux et services téléphoniques, afin d’acheminer les appels et d’accéder à des ressources internes aux réseaux. L’ARCEP fixe également les conditions de réservation et d’attribution relativement à la numérotation et représente un segment du plan de numérotage mondial défini par l’Union internationale des télécommunications (UIT).
La migration se fera sans peine pour les populations, assure l’ARCEP Bénin. Et elle ne coûtera pas de l’argent aux abonnés des réseaux électroniques.