(CIO Mag) – En phase avec les prescriptions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) de s’adapter aux obligations imminentes de dérèglementation et d’ouverture du marché de la production d’énergie à la concurrence, la Communauté électrique du Bénin (CEB) a commandité une étude stratégique sur l’utilisation des fibres optiques sur ses lignes électriques entre le Bénin et le Togo.
Il ressort de cette étude que la CEB dispose de près de 2 000 km de fibres optiques du Bénin au Togo, qu’elle s’engage désormais à transformer et à moderniser pour assurer la valorisation de ses actifs de télécommunications et contribuer à l’accélération de la mise à disposition d’infrastructures de transport haut débit au Bénin et au Togo.
« C’est important que nous fassions cet atelier, précise la ministre du numérique et de la digitalisation Aurélie Adam Soulé Zoumarou. Voilà un patrimoine infrastructurel que nos deux pays possèdent et qui est resté dans une configuration et un état d’utilisation qui n’est pas optimal. Je me réjouis que cette étude ait été faite et que les résultats et les recommandations qui vont en découler, servent à renforcer, aussi bien au Bénin qu’au Togo, les efforts que nous mettons en œuvre pour le développement de nos infrastructures. »
« Les objectifs de la CEB ont évolué »
Les travaux de construction et de réhabilitation de lignes haute tension intègrent l’installation de Câble de garde à fibre optique (CGFO). Ils visent à déployer des infrastructures de transport de données à haut débit, favorables à l’émergence d’acteurs efficaces, et l’accès des populations à des services numériques de qualité, et à des coûts abordables.
« L’étude donne la preuve de l’intégration locale et régionale. J’ai la ferme conviction que nous allons y arriver, souhaite Jean-Claude Dossa, ministre de l’énergie. En novembre 2018, les objectifs de la CEB ont évolué. L’utilisation des fibres optiques dans ce réseau est incontournable. Que cette innovation apporte une plus-value à chacun de nos pays. » Le Bénin et le Togo devront confier la réalisation des travaux à une entité de leur choix.
Michaël Tchokpodo, Bénin