(Cio Mag) – La phase expérimentale système de suivi électronique du transit de la douane a été passée à la loupe par le ministre burkinabè de l’Economie et des Finances, Jean Gustave Sanon, lors de la visite qu’il a effectué récemment à la Direction générale de la douane, afin de découvrir l’environnement dans lequel évolue ce projet et améliorer ses performances.
Ainsi, le ministre Jean Gustave Sanon a pu s’imprégner du système de suivi électronique de transit déployé depuis le 16 février 2015 dans les bureaux des douanes de Dakola et de Ouaga route, et qui concerne 4 600 balises et 8 000 scellés électroniques. Assisté par la société Cotecna inspection, le suivi électronique se fait en trois étapes : la création du transit, la supervision et la clôture du transit. Cité par le quotidien Sidwaya, le chef du projet de suivi électronique du transit, Emmanuel Nacoulma, a expliqué au ministre Jean Gustave Sanon, que le suivi électronique part de la création d’un fichier, contenant des informations sur la marchandise déclarée en douane, jusqu’à la supervision depuis la salle de contrôle, en passant par la pose des balises qui sont retirées à la clôture du transit. Durant tout le trajet, de Dakola à Ouaga, les marchandises, c’est-à-dire les véhicules sont suivis par un système de surveillance satellitaire.
Des explications du chef du projet du système de suivi électronique de transit, il ressort que cette solution sera déployée dans l’ensemble des bureaux de la douane, en quatre phases. La prochaine phase concernera les bureaux de Wessa, Niangoloko, Bitou et Bobo gare. Pour la troisième phase ce sont les localités de Koloko, Faramana, Tiou et Kanchari qui accueilleront ce système. La quatrième phase va cibler Nadiagou, Bingo et Bobo qui s’occupent des hydrocarbures. L’opération doit s’achever en octobre prochain. Avec comme principal objectif de moderniser les procédures douanières, limiter la fraude et améliorer les échanges commerciaux.
A. Akéko