Fournir des solutions informatiques durables à l’Administration, aux entreprises privées et aux ONG, aussi bien dans les domaines de l’éducation, la gouvernance, la télémédecine, le commerce que l’agriculture nécessite des moyens et des idées. Le Burkina Faso n’est pas loin de résoudre cette équation. Le pays vient en effet d’innover à travers son projet de construction d’une plateforme baptisée « G-Cloud », évaluée à 47 milliards de Fcfa et financée en partie par la Nordea-Bank Danida Business Finance. Ce projet novateur vise à faciliter l’accès aux différents services informatiques. En pratique, le « G-Cloud est un modèle qui offrira, à travers internet, un accès à la demande, à un ensemble de ressources informatiques partagées et configurables et qui peuvent être rapidement mises à la disposition du client (service administratif, entreprise, citoyen) sans interaction directe avec le prestataire de service », comme l’a indiqué Afred Sawadogo, le directeur général de l’Agence nationale de promotion des TIC du Burkina Faso (ANPTIC) cité par Jeune Afrique. Dans le cadre de ce projet, le Burkina s’est attaché les services de l’équipementier télécom Alcatel-Lucent. Le démarrage des travaux de construction du « G-Cloud » est prévu pour début 2015. L’annonce de ce projet intervient après celle de la construction d’un Backbone national de plus de 5000 kms confiée à l’opérateur chinois Huawei Technologies, pour 120 milliards de Fcfa.