La ministre de la communication, des technologies de l’information et des médias juge satisfaisant le bilan des réalisations du premier trimestre exercice 2022-2023 au sein du ministère. Léocadie Ndacayisaba l’a fait savoir, ce vendredi 28 octobre, au cours de la présentation des œuvres réalisées dans son secteur.
(Cio Mag) – Près d’une année après sa nomination au ministre de la communication, des technologies de l’information et des médias, Léocadie Ndacayisaba est revenue sur les grandes réformes entreprises dans au sein de son ministère. Dans le secteur des TIC, la ministre a noté que des initiatives visant la réduction de la fracture numérique se sont poursuivies par « le renforcement des télécentres communautaires et des clubs TIC dans les écoles » de la place.
A l’en croire, le bilan des réalisations du premier trimestre exercice 2022-2023 au sein de ce ministère est positif. « Les activités prévues sont réalisées à plus de 100 ℅ », a-t-elle déclaré. L’autre réalisation est le projet d’amélioration des infrastructures et des équipements, dont la réhabilitation du bureau postal de Muyinga, dans la partie nord du pays. Pour la ministre, dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de communication pour le développement, « des comités locaux ont été mis en place dans les 12 communes des provinces de Rumonge, Makamba et Bururi et les membres de ces derniers ayant été renforcés en capacité », précise-t-elle.
Gitega veut réduire la fracture numérique
Situé dans la partie orientale de l’Afrique, le Burundi est le pays le plus pauvre du monde avec un produit intérieur brut par habitant de 265,18 dollars par an, selon les dernières données du Fonds monétaire international (FMI). Une situation qui a un impact négatif sur le taux de pénétration d’internet. Dans ce pays, « seul 10% de la population » a accès à la connexion internet. Pour autant, les autorités ne croisent pas les bras face à ce défi. Depuis son accession au pouvoir en 2020, le nouveau régime fournit d’énormes efforts pour diminuer tant soit peu la fracture numérique. Ses actions se matérialisent par la mise en place d’un ministère dédié spécialement à l’économie numérique et des séances d’échanges autour du développement du numérique.
En 2021, les questions relatives à « la digitalisation pour stimuler le développement » étaient au menu de la première édition du forum national sur le développement inclusif et durable. A l’issue de ces assises, les participants avaient formulé des recommandations axées entre autres sur le déploiement de l’internet à haut débit pour améliorer la productivité, la compétitivité et l’utilisation des TIC pour appuyer les systèmes éducatif, sanitaire et industriel.