(CIO Mag) – Kabirou Mbodjie, le CEO de Wari (photo) est loin de s’avouer vaincu dans l’affaire de la cession de TiGO au trio composé du Français Xavier Xiel, du Malgache Hassanein Hiridje et du Sénégalais Yerim Sow. Loin s’en faut. Une nouvelle preuve de sa détermination à aller jusqu’au bout avec sa saisine de la Cour suprême du Sénégal. L’information est donnée par le quotidien sénégalais Libération. Le patron de Wari est déjà passé à l’offensive, révèlent les confrères, en écrivant qu’il a attaqué le décret en date du 6 avril 2018 devant la chambre administrative de la haute juridiction.
D’ailleurs, Libération précise que l’affaire devrait être tranchée le 13 juin prochain, à Dakar. Wari SA, représenté par Boubacar Wade, dit ne demander que l’annulation pure et simple du décret en question et qui le prive de TIGO Sénégal qu’il voulait racheter, avant que le deuxième opérateur de téléphonie au Sénégal ne tombe finalement sous le contrôle du consortium d’investisseurs qui ont déjà pris leurs quartiers aux Almadies. Dans sa requête, rapporte encore Libération, Wari souligne que le décret signé par Macky Sall a été pris en violation de plusieurs aspects d’autant que la licence lui revenait de droit.
Drôle de date, relève le quotidien sénégalais qui note que le 13 juin également, le tribunal va se pencher sur une action en justice de Africa Holdings Limited qui avait porté plainte quand la licence a été attribuée à Wari avant que Milicom ne change d’avis en arguant que les délais accordés au groupe de Kabirou Mbodjie pour réunir l’argent nécessaire a été dépassé. Affaire donc “caduque”, croit savoir Libération. Le jugement attendu le 13 juin va-t-il enterrer définitivement le dossier ? C’est toute la question à l’heure actuelle.
Elimane, Dakar