La Chine tient du 04 au 09 septembre à Beijing, le Salon international du commerce des services ; le premier événement économique et commercial international majeur du pays, à être organisé en ligne et hors ligne, depuis le début de l’épidémie de Covid-19.
(CIO Mag) – Face aux conséquentes économiques désastreuses de la pandémie de Covid-19, la transformation digitale s’impose dans tous les secteurs d’activités et l’e-commerce devient la panacée au commerce international. Selon Dorothy Ng’ambi Tembo, directrice exécutive par intérim du Centre du commerce international (CCI), au cours des six premiers mois de l’année, les ventes au détail en ligne ont augmenté de plus de 30% à travers le monde.
La Chine saisit donc cette opportunité en organisant le Salon international du commerce des services de Beijing. 18.000 entreprises et institutions venant de 148 pays et régions à travers le monde et près de 100.000 personnes se sont inscrites au salon.
« La Chine est le plus grand marché B2C du monde, représentant près de 2/3 des ventes mondiales au détail. Le marché chinois de l’e-commerce présente de grandes opportunités au reste du monde. Je suis heureuse de constater qu’à travers l’e-commerce, davantage de produits de qualité des pays en voie de développement entrent dans le marché chinois », rapporte le média French China au sujet de l’intervention de Dorothy Ng’ambi Tembo.
Placé sous le thème : « Services mondiaux, prospérité partagée », le salon est l’occasion de la diffusion en direct des produits pour faciliter l’interaction avec les consommateurs. Une forme d’e-commerce qui pourrait être profitable à l’Afrique, à en croire l’ambassadeur rwandais en Chine. James Kimonyo a assisté à l’écoulement de plusieurs milliers de cafés rwandais en un laps de temps.
Il s’est félicité des commandes des sociétés chinoises aux producteurs rwandais. Selon lui, l’initiative de création de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) est une aubaine pour les marchés des pays africains de s’unir pour aller à la conquête des marchés étrangers.
Michaël Tchokpodo