(CIO Mag) – Le sommet inaugural de LexAfrika a pris fin samedi à Saly Portudal, à près de 70 kilomètres au sud-est de Dakar. Pour le PDG de la legaltech, cette première rencontre internationale est un succès phénoménal auquel il ne s’attendait pas du tout. ” On a été exagérément satisfait. C’était un sommet passionnant parce qu’on a évoqué avec des acteurs incontournables des nouvelles technologies comme les blockchains, la data, l’intelligence artificielle ainsi que les objets connectés “. A en croire Cédric Dubucq, ce qui fait davantage le succès du rendez-vous de Saly, c’est que la conférence relayée en temps réel sur le site et les réseaux sociaux de LexAfrika ” s’est également couplée de questions juridiques que rencontrent aujourd’hui les entrepreneurs comme la création d’une société, les clauses à prendre en compte, le choix de la structure, la gouvernance et le financement “. Ce qui a fait que ” les technologies ont été fusionnées au droit, ” deux sujets qui se sont mariés formidablement pendant ce sommet “, se réjouit encore le patron de la start-up qui entend proposer un service de rédaction de documents juridiques pour toutes les entreprises avec ” des tarifs dix fois inférieurs à ceux pratiqués par avocats mandatés en direct “.
Plusieurs grands noms du secteur numérique avaient fait le déplacement pour prendre part à l’événement. C’est le cas de Cédric Atangana, le patron de WeCashUp, une API spécialisée dans le mobile money et qui revendique aujourd’hui pas moins de 5000 clients dans le monde dont Air France, Google ou encore Facebook, le professeur Jacques Mestre, ” considéré comme le pape des contrats “, Louis Larret- Chehine, fondateur du logiciel Predictice qui permet de déterminer le pourcentage de chances d’une action judiciaire et Bruno Gay, un responsable d’un des plus grands cabinets d’avocats d’affaires, spécialiste en droit OHADA. De l’avis du directeur général de LexAfrika, ” l’avenir est en Afrique. L’Afrique est attractive et elle a les moyens de permettre un entrepreneuriat dynamique et percutant “. En attendant le prochain sommet dont la date n’est pas encore fixée, les organisateurs se félicitent déjà d’avoir enregistrer 65.000 commandes d’actes juridiques et plus de 200.000 personnes sur les réseaux sociaux. Des statistiques plus que jamais rassurantes d’après Monsieur Dubucq, qui annonce que le lancement officiel de la plateforme lexafrika.com va se faire le 1er décembre. Le site se donne trois objectifs : l’automatisation ds actes, aucune intervention humaine sauf pour les actes sur-mesure, la personnalisation des solutions et la facilitation de l’accès à l’avocat.