(CIO Mag) – Le Forum sur la Gouvernance Internet en Afrique s’est tenu du 13 au 14 décembre 2018, à Brazzaville, au siège de l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Electroniques (ARPCE), sous le thème « Economie numérique et blokchain, opportunités de développement et de l’innovation en Afrique Centrale ».
Organisé par l’ARPCE en partenariat avec l’Association PRATIC, et d’autres plateformes de la sous-région d’Afrique Centrale impliquées dans le développement de l’économie numérique en Afrique, ainsi que l’IGF, une plateforme de discussion multilatérale pour le développement de l’Internet en Afrique.
Au terme des travaux, les participants ont formulé des recommandations. Entre autres : faciliter l’accès internet en protégeant l’usager ; la promotion des usagers à la culture numérique ; la mise en place d’un comité dudit forum où chaque pays est représenté pour promouvoir la culture du numérique en Afrique Centrale.
Danielle Ouyounga, présidente de l’association Youth.Com, estime que les enseignements sur la gouvernance internet, notamment l’espace cybernétique, aide à prendre des décisions susceptibles de développer l’économie numérique en Afrique.
Au Congo, en matière de TIC , un important déficit est constaté : l’accès a internet est encore limité aux grandes villes (Brazzaville , Pointe Noire) ; les abonnés, principalement des sociétés privées des administrations et des cyberespaces, sont peu nombreux en raison des coûts élevés des équipements informatiques et de connexion, et faute d’infrastructures à très haut débit, les modes d’accès à internet sont limités.
Le forum de Brazzaville avait pour objectif d’accroître les capacités de gouvernance d’Internet pour les utilisateurs de la sous-région ; le Forum qui et une plateforme de discussion multilatérale sur internet a réuni les ONG de la sous-région, les régulateurs du secteur des Telecom, les universitaires et les medias acteurs centraux dans la diffusion de l’information.
L’un des thèmes abordé au cours de ce forum, la cybercriminalité pour laquelle les Etats proposent l’élaboration d’une législation appropriée pour renforcer la lutte.
Yves Castanou, le directeur général de l’ARPCE, qui a ouvert les travaux, a indiqué : « Nous nous réjouissons des deux objectifs que s’est fixé l’IGF et qui sont d’une importance majeure, à savoir : mettre en place un processus africain coordonné vis-à-vis des enjeux liés à la gouvernance de l’internet en Afrique et renforcer le modèle du dialogue multi-acteurs pour la gouvernance de l’internet en Afrique à travers les forums nationaux et sous régionaux. »
Créé en 2005, à Tunis, par le Sommet mondial sur la société de l’information, le Forum sur la gouvernance de l’Internet est une plateforme mondiale et multi-acteurs de débat sur l’ensemble des questions liées à l’Internet.
Pross Ferdy, Brazzaville-Congo