Le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique de la République du Congo, Léon Juste Ibombo, a pris la parole récemment à Addis-Abeba lors du Séminaire sur la coopération sino-africaine dans les industries numériques et émergentes. Il a, à cette occasion, invité les partenaires à bâtir une coopération technologique fondée sur le partage des connaissances, la formation et l’innovation locale.
(Cio Mag)- S’exprimant devant ses homologues africains et chinois, le ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique de la République du Congo, Léon Juste Ibombo a insisté sur la nécessité pour l’Afrique de passer d’un rôle de simple bénéficiaire à celui d’acteur pleinement engagé dans sa transformation numérique. « L’Afrique doit être actrice de sa propre révolution technologique et non spectatrice d’un progrès importé », a-t-il déclaré.
Transfert de compétences
Dans son intervention, SEM Léon Juste Ibombo a d’abord plaidé pour un transfert technologique réel et structuré, reposant sur un accès équitable au savoir-faire, aux brevets et aux codes sources. « Nos ingénieurs doivent pouvoir maîtriser toute la chaîne de valeur pour que la technologie devienne un levier d’industrialisation et non une dépendance supplémentaire », a-t-il souligné.
Le ministre a ensuite mis en avant la formation massive de talents africains, estimant que le développement numérique du continent passe par la connaissance. « Nous devons investir dans les cerveaux avant d’investir dans les machines », a-t-il affirmé, appelant à multiplier les bourses d’études, les laboratoires conjoints et les programmes d’échanges académiques avec la Chine.
Education numérique
Il a également encouragé la mise en œuvre de projets pilotes à fort impact, notamment dans la santé publique, l’agriculture intelligente et l’éducation numérique. « Les partenariats doivent se traduire par des résultats concrets dans la vie des populations, car la technologie n’a de sens que si elle répond à des besoins réels », a-t-il précisé.
M. Léon Juste Ibombo a insisté aussi sur l’importance d’un financement durable et responsable, basé sur des partenariats public-privé et des fonds dédiés à la recherche et à l’innovation. « Nous devons bâtir une coopération qui soutient l’innovation sans alourdir nos dettes, pour garantir une véritable autonomie numérique », a-t-il conclu.
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