Alors que le pays enregistre à la date du 21 avril, 1 042 cas confirmés au Covid-19 dont 99 personnes guéries et 9 décès, le Ghana a sollicité la start-up américaine Zipline pour accélérer le transport des échantillons vers les centres de tests des deux grandes villes du pays, Accra et Kumasi.
(Cio Mag) – Au Ghana, la tech est au service de la santé, surtout en cette période de crise sanitaire mondiale due au Coronavirus. Le pays a entamé depuis le 17 avril, l’expérience du transport des échantillons de test à Covid-19 via des drones de livraison. 51 spécimens prélevés sur des patients dans des zones rurales ont atterri à Accra la capitale en un temps record.
Les analyses pourront être faites dans un délai raisonnable alors qu’entretemps, le Ghana était exposé aux risques d’endommagement des échantillons dû à l’utilisation d’un camion de livraison. L’engin peut mettre des heures ou des jours pour arriver au centre de test de l’une des grandes villes. Une lenteur qui entache la capacité de réaction du gouvernement à la crise.
« Sauver des vies »
« L’utilisation de la livraison par drone sans contact pour transporter les échantillons de test du Covid-19 permettra au gouvernement de répondre à la pandémie et d’aider à sauver des vies plus rapidement », déclare Keller Rinaudo, directeur général de Zipline, dans un communiqué. C’est finalement le moyen adopté par le Ghana et qui lui a déjà permis de tester 68 000 échantillons, pour 1,52 % de tests positifs. Grâce à Zipline, start-up américaine de drones, le Ghana réalise un énorme gain de temps, d’argent et arrive à sauver des vies en procédant à des tests massifs.
Le pays arrive désormais à collecter assez rapidement les tests de Covid-19 dans les différentes localités pour les convoyer vers les laboratoires médicaux les plus équipés. A cet élan d’innovation, s’ajoute la possibilité pour les agents de santé d’effectuer des commandes via SMS et de les obtenir en une demi-heure à-peu-près. Ces avancées ont permis au Ghana de procéder au déconfinement, même si la mesure suscite des polémiques dans le pays.
Michaël Tchokpodo, Bénin