(CIO Mag) – Cheville ouvrière de la Stratégie Maroc Digital 2020, l’Agence de développement du numérique (ADN) est en passe de voir le jour. C’est du moins ce que présage l’adoption par la Chambre des représentants, mardi 1er août, du projet de loi n°61-16 portant création de l’ADN.
Proposé en juin 2016 par le ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique, en partenariat avec la Fédération marocaine des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring (Apebi), le programme Maroc Digital 2020, incluant les textes de loi sur la mise en place de l’ADN, a suscité beaucoup d’espoir dans la filière TIC & Télécoms, avant de faire place au découragement. « Plus de cinq mois après, ça reste sur du papier », regrettait Saloua Karkri-Belkeziz, présidente de l’Apebi, dans les colonnes de CIO Mag (Cf. CIO Mag N°46 d’avril/mai 2017).
Aujourd’hui, les acteurs de l’écosystème numérique du Maroc peuvent pousser un ouf de soulagement. Car l’approbation par la Chambre des représentants donne un coup d’accélérateur à la création de l’ADN. Laquelle aura son siège à Rabat, avec des représentations dans plusieurs régions du pays.
Cité par Telquel.ma, Othman El Ferdaous, le secrétaire d’État chargé de l’Investissement, a expliqué sur les réseaux sociaux que l’Agence de développement du numérique « contribuera au développement de l’initiative et de l’entrepreneuriat dans le secteur de l’économie numérique », ainsi qu’à « la recherche des financements nécessaires au soutien des projets structurés ».
Priorités de la Stratégie Maroc Digital 2020
Accélérer la transformation numérique de l’économie nationale, positionner le Maroc en tant que hub numérique régional et leader africain dans le domaine, améliorer l’écosystème numérique national : les trois priorités autour desquelles s’articule la Stratégie Maroc Digital 2020 représentent certainement un chantier ambitieux pour le Royaume et auquel contribuera l’Agence de développement du numérique.
Anselme AKEKO