Cybersécurité : au Togo, l’ANCY au chevet des startups et PME du numérique

L’Agence nationale de la cybersécurité (ANCy) discute avec les startups et PME du numérique de leurs besoins en cybersécurité. Les échanges ont lieu à Lomé où ces acteurs de l’écosystème sont conviés à une rencontre. L’ANCy souhaite recenser les défis de ces startups et PME afin d’y répondre par une réponse structurée.

(Cio mag) – « C’est le rôle de l’Etat de protéger le cyberespace national, et vous êtes des acteurs de ce cyberespace national ! » Par ces mots, le commandant Gbota Gwaliba, Directeur général de l’Ancy, plaçait la rencontre dans son contexte. Fidèle à sa feuille de route, l’ANCy recense et sensibilise les acteurs clés de l’écosystème du numérique au Togo ; comme le recommande d’ailleurs le premier pilier de la stratégie nationale de la cyberécurité.

Alors que les startups et PME du numérique proposent de plus en plus de services utilisés par les populations, les enjeux de la sécurité de ces solutions interpellent l’ANCy. Le défi à relever, c’est donc d’« assurer la sécurité de toutes ces applications », a expliqué le DG de l’ANCy. Pour y arriver, l’institution veut mieux connaître les acteurs et identifier les problématiques auxquels ils font face. Pour l’ANCy, ce rendez-vous d’échanges est capital car il permet aussi de sensibiliser les interlocuteurs.

Vue partielle des participants à la rencontre

Acteurs du numérique, les startups et PME invitées à la rencontre de ce 4 juillet à Lomé évoluent dans les divers secteurs de l’économie numérique : Fintech, Edutech, e-santé, sécurité, logistiques etc. Une occasion unique pour le commandant Gwaliba de les encourager à ne pas prendre à la légère la sécurité de leurs solutions et infrastructures. « Si vous ne mettez pas en application les bonnes pratiques de cybersécurité, vous jouez votre propre survie », leur a rappelé le commandant Gbota Gwaliba. Son conseil aux startups et PME est de penser en amont la sécurité des solutions qu’ils développent. C’est une condition pour garantir la confiance avec les utilisateurs. Et pour cause, une solution numérique qui beug, des services perturbés par des actes de cybercriminalité ne rassurent aucun client, leur a expliqué le Directeur général de l’ANCy.

Pour de jeunes entreprises, subir une cyberattaque est la pire des expériences à ne pas souhaiter. Même si l’Etat met en place des mécanismes de réponse et d’aide gratuite à la disposition des acteurs, la prévention reste la meilleure option.

« Si vous prenez un coup à vos débuts, alors que vous êtes encore des entreprises fragiles, vous vous effondrez », a martelé le DG Gwaliba.

« Comme ils sont dans un domaine très exposé, parce qu’ils offrent leurs services par internet, leur surface d’attaque est très grande. Il est important de les protéger contre les cybermenaces » a déclaré ensuite, à la Presse, le commandant Gwaliba.

Considérés comme des entités qui fournissent des services essentiels, l’ANCy veut donc accompagner les startups et PME de l’écosystème numérique dans la sécurisation de leurs produits. L’idée, c’est de leur offrir des formations, des pentests, des certifications, les aider à acquérir des outils de protection etc. » Ce faisant, l’institution travaille à sécuriser progressivement l’ensemble de l’écosystème.

Lire aussi : Au Togo, la pédagogie au cœur de la stratégie nationale de la cybersécurité

Souleyman Tobias

Journaliste multimédia. L’Opendata, la transformation digitale et la cybersécurité retiennent particulièrement mon attention. Je suis correspondant de Cio mag au Togo.

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