(CIO Mag) – Six mois après son élimination de la course pour le contrôle de la Maison Blanche, Hillary Clinton rumine toujours sa défaite. L’ex-candidate du parti démocrate croit savoir que le FBI et WikiLeaks ne sont pas étrangers à ce qui lui est arrivé. Mieux, elle indique clairement que l’intervention tardive du directeur du FBI dans la campagne et la publication par WikiLeaks de courriels du président de son équipe de campagne ont l’ont carrément fait échouer. “J’étais sur le chemin de victoire jusqu’à ce que la lettre de James Comey le 28 octobre et le WikiLeaks russe créent le doute dans la tête des gens qui penchaient en ma faveur, et qui ont fini par prendre peur”, a fait savoir l’ancienne First Lady, interrogée par une journaliste lors d’une rencontre de l’ONG Women For Women International”.
De son côté, Donald Trump, l’actuel président, n’a pas tardé à réagir. Sur Twitter, l’occupant du bureau ovale s’est moqué de la sortie de son ex-rivale en faisant remarquer que “le directeur du FBI, James Comey, est la meilleure chose qui soit arrivée à Hillary Clinton, car elle a laissé faire beaucoup de (ses) méfaits !”. Aussi, il tient à noter que les connexions supposées exister entre lui et la Russie sont juste “une excuse utilisée par les démocrates pour justifier la perte de l’élection”. Trump rejette en bloc les accusations de Clinton et estime qu’il doit sa victoire “peut-être à une superbe campagne”.