(CIO Mag) – « L’expérience du Kenya avec M-AKIBA est un bel exemple sur lequel les autres bourses pourraient s’appuyer en prenant soin, évidemment de scruter, d’analyser, d’explorer les points forts et tirer enseignement des points faibles pour d’éventuelles améliorations. »
Le directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) de l’Afrique de l’Ouest, Dr Edoh Kossi Amenounve, a fait cette observation au cours d’une session d’échanges sur la « la digitalisation des marchés de capitaux africains : le cas de M-AKIBA au Kenya » que la BRVM a accueillie le 8 mai 2018 à son siège sis à Abidjan, en Côte d’Ivoire, en collaboration avec Making Finance Work for Africa (MFW4A) de la Banque africaine de développement (BAD).
Acteurs des secteurs financiers et des télécommunications ont participé à cette session qui s’est déroulée autour d’une téléconférence, retransmise depuis Nairobi, au Kenya, sur le premier produit obligataire dénommé M-AKIBA, et d’échanges sur les enjeux de la digitalisation des marchés de capitaux sur le continent.
La téléconférence-débat a été animée par les promoteurs de M-AKIBA, à savoir le Nairobi Securities Exchanges, le Ministère kényan des Finances et la Banque Centrale du Kenya.
Les échanges ont permis aux participants d’appréhender le potentiel de duplication du modèle M-AKIBA sur d’autres marchés africains, mais également les bases de la digitalisation et ses conséquences sur le marché financier régional de l’UEMOA et son écosystème.
A. AKEKO