Chez Digital Smart Trash, les ordures sont des matières premières pour les usines de transformation. En triant à la base et en acheminant ces déchets vers les centres dédiés, un pas de plus est accompli en direction du développement durable.
Anselme AKÉKO
Par un matin ensoleillé, Tenon Coulibaly et son équipe visitent ZoroDech, une usine de recyclage de déchets papier, située à Yopougon, dans le district d’Abidjan. L’entrepreneur ivoirien, co-fondateur de Digital Smart Trash, tient à s’assurer de la bonne destruction des archives livrées à cette société et de la transformation qui en sera faite. Cette visite fait partie du cahier des charges du service de traçabilité des déchets de la start-up Digital Smart Trash. Elle les achemine ensuite vers des centres de transformation et de recyclage, après les avoir collectés auprès de quelques entreprises privées, où sont installés leurs dispositifs de tri sélectif.
Les déchets sont collectés dans des poubelles connectées de 50 litres et dans des conteneurs de 40 pieds. Leur fonction consiste à dissocier le contenu des déchets d’entreprise (papiers, canettes, plastiques) et des ordures ménagères (plastiques, canettes, résiduel, petit électronique, papiers, médicaments). Ces poubelles sont géolocalisées et dotées d’une technologie de détection, laquelle fournit aux collecteurs un aperçu de leurs niveaux de remplissage et de leurs emplacements. Ils peuvent définir à l’avance l’itinéraire de ramassage. L’empreinte carbone des services de ramassage s’en trouve réduite et les ordures ne débordent plus des poubelles pour former des tas d’immondices sur la voirie. En l’état actuel des choses, les éboueurs respectent des itinéraires préétablis, quel que soit le niveau de remplissage des bacs à ordures installés dans leurs périmètres. (…)
Lire le reportage entier dans Cio Mag N°70 Juillet – Août – Septembre 2021