(CIO Mag) – Le programme de vérification des faits de Facebook a été lancé en partenariat avec Africa Check et l’Agence France Presse (AFP). Il est surtout basé sur le feedback c’est à dire les avis et remarques de sa communauté, de même que sur les nombreux indicateurs dont Facebook se sert afin de signaler d’éventuelles fausses informations aux fact-checkers.
« Les articles, y compris les photos et vidéos publiés localement seront soumis à une vérification. Une fois qu’une publication sera identifiée en tant que fake newspar l’une des organisations chargée de la vérification des faits, Facebook affichera celle-ci plus bas dans le fil d’actualité, et mentionnera que l’information est contestée, permettant ainsi de réduire considérablement sa diffusion. »
La Chargée des Politiques Publiques pour Facebook en Afrique Francophone rappelle que « la lutte contre la propagation de fausses informations sur notre plate-forme est d’une importance capitale et nous sommes fermement décidés à prendre les choses en main. Visant à améliorer la qualité du contenu accessible aux utilisateurs à travers notre plateforme, nous sommes convaincus que la détection et l’élimination des fausses actualités permettront de réduire jusqu’à 80 % de la portée organique d’un article, contribuant ainsi à freiner sa propagation et à déjouer les pièges financiers des auteurs de fausses informations », fait savoir Aida Ndiaye.
Facebook a dans ce travail la collaboration deux médias partenaires qui vont aider dans la vérification des informations jugées fausses et qui sont diffusées sur sa plateforme.
« A chaque fois que des partenaires tiers chargés de la vérification des faits rédigeront des articles sur un sujet d’actualité au Sénégal, Facebook les affichera dans des Articles Connexes juste en dessous de la publication dans le fil d’actualité. Les administrateurs de pages et les membres de la communauté Facebook recevront également des notifications s’ils essaient de partager une information qui a été déterminée comme étant fausse ou s’ils ont déjà eu à en partager une dans le passé, donnant ainsi aux utilisateurs la possibilité de décider par eux-mêmes de ce qu’ils veulent lire, à quel contenu ils peuvent se fier et pour les aider à mieux repérer les fausses informations », selon les responsables du programme.
« Etant donné que nous nous engageons dans une démarche proactive à l’encontre des fausses informations, notre partenariat avec Africa Check et l’AFP qui vise à étendre nos efforts de vérification des faits au Sénégal, est d’une importance capitale. Ce combat que nous menons contre la propagation des fausses informations par le biais d’articles, de photos et de vidéos permettra de développer une communauté mieux informée tout en contribuant à la vérification des informations signalées par notre communauté au Sénégal », a déclaré Jocelyne Muhutu-Remy, Chargée des Partenariats Stratégiques avec les Médias pour Facebook en Afrique.
Africa Check se distingue depuis longtemps dans la lutte contre les fake news. Son rédacteur en Chef pour l’Afrique francophone Assane Diagne dit soutenir ce programme qui va en droite ligne avec son travail de vérification des fausses informations.
« Ce partenariat avec Facebook marque une étape décisive dans les efforts que nous sommes en train de mener pour lutter contre la propagation des fausses informations en Afrique. C’est un pas extrêmement important qui vient d’être franchi. C’est un combat qu’Africa Check ne peut gagner toute seule. C’est pourquoi nous nous réjouissons de voir une plateforme comme Facebook s’engager à nos côtés », a précisé M. Diagne.
Le Sénégal bénéficie de ce programme de Vérification des Faits ou Fact Checking après le Kenya, le Nigeria et l’Afrique Afrique du Sud.
Joe Marone, Dakar