(CIO Mag) – Les fausses informations diffusées et reprises sur le net, notamment sur Facebook, sont loin de plaire à certains géants du secteur ainsi qu’à des médias internationaux. Ils sont plusieurs à sonner la mobilisation à travers la mise sur pied d’un site d’un genre tout à fait nouveau : CrossCheck. Les initiateurs que sont Google New Lab et une trentaine de médias français et internationaux se sont entendus sur un principe. Il s’agit pour les journalistes des organises concernés de vérifier de manière collaborative les nouvelles douteuses et qui gagnent de la popularité sur le réseau de Mark Zuckerberg. Le résultat va être publié sur le site créé à cet effet. Un groupe d’étudiants venant du Centre de formation des journalistes (CFJ) et de Sciences Po formés par Google devra ensuite “résumer et remettre dans son contexte chaque allégation” comme l’explique le site rt.com.
L’initiative serait-elle dictée par les échéances électorales en France notamment ? La trentaine de médias et les géants du net engagés dans la lutte ne s’en cachent pas du tout. En pleine campagne présidentielle, l’équipe qui pilote le site dit vouloir “armer” les électeurs pour qu’ils puissent faire leur choix sur la base d’informations fiables et donc, qui n’induisent pas en erreur les citoyens désireux de désigner leurs représentants en connaissance de cause. Cette initiative visant à épargner les électeurs des manipulations n’est pas sans rappeler la dernière campagne présidentielle aux Etats-Unis et les informations distillées notamment par Wiki Leaks et faisant état -ce n’est qu’un exemple- d’une utilisation par l’ancienne secrétaire d’Etat, candidate des démocrates, Hillary Clinton, de méls privés dans le cadre de ses fonctions.