Basée à Cape Town, en Afrique du Sud, la start-up JUMO suscite l’intérêt au plus haut niveau. Elle fait aujourd’hui partie des poids lourds de la Fintech africaine. Cette année, la jeune pousse a levé 55 millions de dollars auprès de divers investisseurs, dont Goldman Sachs. La banque américaine avait déjà investi en 2018, lors d’un précédent tour de table, qui avait permis à Jumo de récolter 52 millions de dollars. Depuis sa création par Andrew Watkins-Ball, en 2015, au Cap, la start-up a déjà levé près de 146 millions dollars.
JUMO propose à ses clients – particuliers et petites entreprises éloignés du système bancaire traditionnel – de souscrire des prêts, des assurances et des produits d’épargne depuis leur téléphone portable. Jusqu’alors, l’entreprise assure avoir distribué plus d’un milliard dollars de prêts.
La start-up emploie aujourd’hui 300 personnes et compte 16 millions de clients, en Afrique (Ghana, Kenya, Tanzanie, Ouganda et Zambie) et au Pakistan. Avec ces nouveaux fonds, la start-up sud-africaine a toutes les cartes en main pour poursuivre son expansion. Elle entend désormais conquérir la Côte d’Ivoire, le Nigeria, le Bangladesh et l’Inde. Ce nouveau capital disponible devrait aussi lui permettre d’offrir une plus large gamme de produits, avec toujours le même objectif : œuvrer à l’inclusion financière dans les marchés émergents.
Paru dans CIO Mag N°65 Juillet – Août 2020, téléchargez le PDF complet