A l’origine focalisée sur les transferts de fonds, MaxiCash explore depuis un certain temps un autre segment de la finance, celui des paiements électroniques. La solution, développée en RDC et en Afrique du Sud, est une porte d’entrée vers le secteur financier pour les personnes à faibles revenus, qui sont souvent exclues des systèmes financiers classiques, faute de pièces d’identité. L’entreprise compte 8 700 utilisateurs, localisés dans 34 pays.
Le modèle économique basé sur la facturation (équivalent à 3,5% du montant des transferts) a permis à MaxiCash de réaliser un chiffre d’affaire de 2.9 millions de dollars en 2019. Avec un effectif de 16 employés, l’entreprise construit un écosystème financier intelligent et rapide. C’est même l’un des plus aboutis d’Afrique. Avec cette solution, un véritable pont est édifié entre le continent et sa diaspora. Une diaspora dont on sait que l’apport financier reste conséquent. MaxiCash constitue donc une alternative face aux autres systèmes de transfert d’argent plus coûteux.
MaxiCash, c’est aussi la vente d’unités de recharge et de cartes de crédits. Ces produits « pratiques, moins chers et qui font gagner du temps » sont destinés aux particuliers et aux entreprises. Et consolident l’activité de l’entreprise.
Le compte MaxiCash, qui est rechargeable à distance (par exemple par une tierce personne), permet d’effectuer des paiements et des retraits, de recevoir des paiements depuis un autre opérateur (interopérabilité) et, bien sûr, de transférer des fonds. MaxiCash vise ainsi « l’inclusion financière en Afrique via l’éducation et la transmission de la technologie aux Africains ». « Nous améliorons la vie des Africains en tenant à disposition et à proximité tous les services financiers », se félicitent les dirigeants de l’entreprise.
Paru dans CIO Mag N°65 Juillet – Août 2020, téléchargez le PDF complet