Mouna Essa-Egh, Vice-Président Secure Power Division, Middle East Africa (MEA), et Amine Benchekroun, Vice-Président Secure Power Africa chez Groupe Schneider Electric.
(Cio Mag) – Quand on parle de Schneider Electric. On pense à priori au spécialiste mondial de la gestion de l’énergie et des automatismes, forcément. Mais ce très ancien groupe français, aux forts accents allemands, fondé en 1836, présents dans plus de 100 pays, favorise aussi la digitalisation, en intégrant des processus de pointe dans le domaine de l’énergie. En détails, cela donne de l’innovation à tous les niveaux, des produits connectés au contrôle périphérique, en passant par les applications, les analyses et services. Pour faire simple, c’est une offre de produits et services pour accéder à l’électricité sans discontinuité grâce au système d’alimentation sans interruption (UPS), entre autres. Aussi, quel que soit le secteur adressé, tout est étudié chez Schneider pour répondre aux exigences des clients et partenaires.
Une exigence qui se reflète dans la façon d’être même de ses centaines de milliers de collaborateurs. Car, comme le martèle, au burin, son Vice-Président Secure Power Division, Middle East Africa (MEA), Mouna Essa-Egh, l’objectif du groupe est de « permettre à chacun de tirer le meilleur de son énergie et de ses ressources, afin de concilier progrès et développement durable pour tous ». En punch line, chez Schneider Electric, ça s’appelle Life Is On. Dit autrement, selon Mme Essa- Egh, « Schneider Electric favorise la transformation digitale en intégrant des processus et des technologies de pointe dans le domaine de l’énergie ». L’innovation à tous les niveaux quoi. Mais aussi des produits connectés au contrôle périphérique, en passant par les applications, les analyses et les services. Une façon de dire que rien n’est laissé au hasard. Car pour eux toutes les économies d’énergie sont bonnes à prendre. D’où d’ailleurs la pertinence de l’offre globale du groupe, permettant une gestion intégrée des entreprises, aussi au service des foyers, des bâtiments, des centres de données, des infrastructures et des industries.
Conformément à sa philosophie Make greater impact with industry leading solutions ou avoir un plus grand impact avec les solutions industrielles de pointe, en bon français, toutes les actions en découlent. Une philosophie que Mounia Essa-Egh a déjà chevillée au corps. Elle qui a rejoint le groupe il y a à peine cinq ans mais forte d’une expérience de près d’un quart de siècle chez HPE. Manager chevronnée, adepte de la culture de performance pour tirer ses équipes vers les sommets, cette véritable dynamo n’en démord pas. C’est assumé, chuchote-t-elle. Elle nous a semblé incarner au fil de l’entretien, plusieurs femmes ! En fait elle est femme à l’infini, laissant transpirer toutes les facettes allant de soumise, si nécessaire bien sûr à femme exaltée, pour l’assurance personnelle et professionnelle qu’elle dégage naturellement. Mais pour la circonstance (cet entretien a eu lieu entre deux rendez-vous lors du dernier Gitex Africa Morocco à Marrakech), elle est manager. Toujours à la recherche de nouveaux défis. Il faut dire qu’elle arrive aux manettes de son poste de Vice-Président Secure Power, auréolée de plus de 17% de croissance l’année d’avant à la tête du business unit Secure Power Africa. Elle est passionnée par l’innovation, ça s’entend dans son propos. Elle le dit en riant à gorge déployée. Mais elle n’hésite pas non plus à sortir de sa zone de confort pour atteindre ses objectifs dans un team spirit débordant. Sa complicité professionnelle avec ses équipes, notamment avec son successeur à Secure power Africa, Amine Benchekroun, est nette. Et pour tirer le meilleur de toutes ses équipes, elle n’hésite pas à enfiler le costume de coach, une fois par mois, pour, dit-elle, driver ses plus jeunes collègues, femmes notamment. Objectif : en faire d’abord des managers une fois sur le front professionnel, et abstraction faite de leur genre, insiste-t-elle. Et vlan, balance Mouna Essa-Egh « Si toutes les femmes étaient des hommes, seraient-elles traitées de la même façon »? La réponse est à chercher dans la création au sein du groupe du mouvement WOMEA (Women in Middle East & Africa) pour, dit-elle, permettre l’expression assumée de toutes les collaborateurs femmes et une inclusion intégrant les différences naturelles de toutes sortes. Tout un programme.
Comme pour enfoncer le clou, saisissant la balle au rebond, Amine Benchekroun, Vice-Président Secure Power Africa, lui souffle le principe même fondateur des valeurs du groupe : IMPACT pour Inclusion, Maîtrise, Purpose (objectif), Act (agir), Team (équipe). Décryptage ? Au tour de M. Benchekroun s’y coller à son tour : « Schneider est la plus locale des entreprises globales ». Parce que, explique-t-il « nous favorisons et adoptons des standards ouverts, et rassemblons autour de notre mission un écosystème de partenaires fédérés par nos valeurs de responsabilité et d’inclusion ». Aller lui dire que ça sonne comme un slogan marketing, il vous répond « on agit en direct avec chaque partenaire ». Parce que « travailler avec chaque client, entendre ses attentes contribue à élever les approches et les expertises de nos équipes », explique-t-il. En clair, le client est au début et la fin de chaque projet qui lui est destiné. En théorie, il s’implique au point d’exprimer son point de vue participant de l’orientation du business unit Recherche & Développement de Schneider Electric.
En pratique c’est le groupe qui suggère des idées, des innovations afin de déterminer si le client final est prêt à le déployer avant de le soumettre au marché pour validation. Le but ultime étant d’offrir des solutions pour plus d’efficacité, réduire les coûts et atteindre les objectifs de développement durable. Ceci grâce à une gamme complète de solutions intégrées de gestion de l’énergie. C’est le cas de l’offre baptisée EcoStruxure proposant de l’innovation à tous les niveaux. Une offre basée sur une architecture et plateforme interopérable. C’est-à-dire ouverte, plug & play et compatible avec l’IdO dans les maisons, les bâtiments, les datacenters, les infrastructures et les industries. Le tout agrémenté de solutions logicielles innovantes et agiles, contribuant à améliorer la compétitivité, l’efficacité, la fiabilité, la sécurité et la durabilité.
Selon Mme Essa-Egh, il a été démontré que les solutions pour les maisons et bâtiments, en particulier, fournies par Schneider à ses clients, permettent des économies d’énergie considérables. C’est jusqu’à 23% mieux, comparé à une maison classique, incluant le contrôle de chauffage, la ventilation, la climatisation et l’éclairage. C’est tout bête. Mais en fonction de l’occupation des pièces, la consommation d’énergie et les émissions de carbone sont réduites voire carrément annulées. Aussi les offres Secure Power, dédiées notamment à la protection des systèmes, de datacenters et d’autres sites de production critiques, propose à ses clients des solutions de dernière génération pour la résilience, la continuité des opérations et l’amélioration de l’efficacité énergétique.
Tenons-le pour dit. La raison d’être même du groupe Schneider Electric c’est « permettre à chacun de tirer le meilleur de son énergie et de ses ressources afin de concilier progrès et développement durable pour tous ». Tout compte fait, l’électricité est le vecteur de décarbonisation ou décarbonation, c’est selon, le plus efficace et le plus performant qui soit. Et chez Schneider Electric on croit dur comme fer qu’en l’associant à une approche économique circulaire, nous créerons un impact positif sur le climat dans le cadre des objectifs de développement durable. Faites vos jeux.
B.T