(CIO Mag) – Pris dans la tourmente d’un scandale de fraude sur les véhicules d’immatriculation, le Guichet unique automobile de Vridi, à Abidjan, sur la bande lagunaire, sera bientôt irrigué par un projet de dématérialisation qui a pour but de réduire le processus d’immatriculation de 12 semaines à 10 jours.
En visite au Guichet unique automobile, le 11 juin dernier, le ministre du Transport, Amadou Koné, a révélé que l’Agence nationale du service universel des Télécommunications/TIC (ANSUT) est impliquée dans ce projet de dématérialisation qui « permettra de sécuriser davantage les recettes, d’instaurer la transparence », rapporte AIP.
Aux dires du ministre, la dématérialisation du processus d’immatriculation des véhicules permettra de lutter contre les faux frais et d’ « avoir des coûts à l’importation hors douane raisonnable ».
Une lumière au bout du tunnel pour les clients du Guichet unique automobile. Car en plus d’être libérés des frais de surestarie et d’entreposage créés par la durée du processus d’immatriculation, ils ne payeront plus les frais qui ne sont pas prévus par le Gouvernement et sauront à quel niveau se trouvent leurs dossiers.
Pour l’Etat, l’intégration du numérique dans le processus est salutaire d’autant plus qu’elle permettra d’avoir une vision 360° sur l’ensemble des démarches et une « évaluation plus objective de chaque service dans le dossier d’immatriculation ».
« Nous travaillons à dématérialiser effectivement le guichet unique, à décentraliser davantage les activités et à libéraliser le contrôle automobile. Le cahier de charges a été approuvé et l’arrêté a été pris. Nous avons commencé à réceptionner les demandes d’agréments », a ajouté le ministre Amadou Koné.
Anselme AKEKO