(CIO Mag) – Annoncée depuis novembre 2014 par Angola Cables, une compagnie regroupant cinq entreprises angolaises, la construction du système de câble sous-marin de l’Atlantique Sud (SACS) qui sera le premier lien direct entre l’Afrique et l’Amérique du Sud a été lancée officiellement, mercredi 9 août 2017 à Sangano, en présence de José Carvalho da Rocha, le ministre angolais des Télécommunications et Technologies, les chefs d’entreprise locaux et internationaux, a constaté l’APO.
C’est un tournant décisif pour la pénétration de l’Internet en Afrique. D’une capacité de 40 tbps, le câble SACS, qui est en cours de construction par le japonais NEC Corporation va coûter 160 millions de dollars, et « s’étendra sur plus de 6 500 km à Fortaleza, au Brésil – a commencé sur la côte angolaise dans la municipalité de Quissama », précise le communiqué.
Présenté comme un projet stratégique pour l’Angola, le système SACS va fortement améliorer la vitesse de transmission des données. « Actuellement, il faut environ 300 millisecondes pour se connecter entre l’Angola et le Brésil. Avec SACS, la latence – le délai entre un paquet de données envoyé et reçu – devrait être réduite à environ 60 millisecondes », indique les responsables d’Angola Cables. Qui rêvent de positionner l’Angola en « grand centre de production et d’agrégation de contenus et de services numériques ».
« Les systèmes de câbles actuels, comme WACS, avec les systèmes de câbles SACS et Monet, complétés par des centres de données locaux, améliorera la connectivité, mais bénéficiera économiquement à l’Angola et aux régions environnantes, car les entreprises technologiques nécessitant d’une connectivité élevée établissent et développent leurs opérations en Afrique », a déclaré António Nunes, PDG de Angola Cables.
La Rédaction