L’année 2020 a confirmé la bonne santé des startups africaines, avec un nouveau record de financements injectées dans leurs business. Elles ont littéralement collecté au cours de l’année plus de ressources financières et auprès de plus d’investisseurs relève le rapport « African Tech Startups Funding Report 2020 ».
(Cio Mag) – Selon donc ce rapport de Disrupt Africa, 397 startups ont levé 701,5 millions de dollars US en 2020. En claire, le nombre de startups technologiques ayant pu lever des fonds a bondi de 27,7% et le financement total de 42,7% par rapport à 2019. Ce qui fait dire à Disrupt Africa que « les startups africaines continuent sur une trajectoire positive en ce qui concerne les financements ».
Quatre pays, le kenya, le Nigeria, l’Afrique du Sud et l’Egypte sont les mieux notés, selon le rapport qui est à sa sixième édition. A eux seuls, ces pays totalisent 77% des startups financés ; soit 89,2% des investissements, précise le rapport.
La Fintech privilégiée
« Le secteur des technologies financières était, encore une fois, le plus attrayant pour les investisseurs en 2020, avec plus de startups obtenant un financement que tout autre secteur et un total combiné qui éclipsait tous les autres », fait observer le rapport. 99 startups de la Fintech ont pu attirer 24,9% du total des investissements. Une cagnotte estimée à 160.319.065 dollars US pour l’ensemble des sociétés de la Fintech ; soit un bond de 49,3%.
Au total, 99 startups de fintech ont levé des investissements au cours de l’année, représentant 24,9% du total, tandis que le montant combiné levé par les sociétés de fintech au cours de l’année a bondi de 49,3% à 160 319 065 $ US. Toutefois, la croissance n’a pas forcément suivi, signale Disrupt Africa. Ainsi donc, d’autres secteurs comme le commerce en ligne, l’e-santé, la logistique, l’énergie, les transports et l’agro-technologie ont été cité comme ayant connu une année impressionnante.
La performance impressionnante des startups technologiques en 2020 retient l’attention compte tenu de la crise sanitaire qui a pourtant ralenti la croissance des entreprises. Selon Gabriella Mulligan, Cofondatrice de Disrupt Africa, « alors que le financement des startups africaines franchit pour la première fois la barre des 700 millions de dollars et que de plus en plus d’investisseurs injectent plus d’argent dans plus de marchés que jamais auparavant, il n’y a aucun signe de ralentissement du secteur ».
Souleyman Tobias