(Cio Mag) – Initié par l’association des blogueurs du Cameroun avec le journaliste Didier Ndengue, le projet “je suis camerounais et je blogue” reçoit le soutien de l’Institut français du Cameroun. C’est en son sein que les blogueurs vont se réunir tous les mois pour des échanges et partager leurs expériences avec le public. La première rencontre s’est tenue à Douala en ce mois d’octobre. Loïc Le Gros, responsable de l’action culturelle de l’antenne de Douala déclarait que : « à l’Institut français du Cameroun et plus largement à l’ambassade de France, le constat est que le blogging est une forme très moderne pour s’informer, c’est l’avenir de l’information ».
Ce nouvel espace où les blogueurs viendront désormais échanger et partager leurs expériences avec le public permettra de consolider l’expression citoyenne à travers les canaux nouveaux comme les blogs. Si l’initiative est portée par Didier Ndengue au nom de l’association des bloggeurs du Cameroun, elle connaîtra des ajustements de l’Institut Français de Douala, a annoncé Loïc Le Gros de l’Institut. Après la première étape qui consistait à informer le public sur ce qu’est le blogging, « la prochaine étape est de former les gens et essayer de faire que cette pratique se répande. En effet, le blogging fait partie des industries créatives », soutient-il. Ces propos rejoignent ceux de Mme Minette Li Bom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications, qui estime que les blogueurs font partie des acteurs de l’économie numérique. S’adressant d’ailleurs aux e-entrepreneurs en avril dernier à Douala, la ministre des Postes et Télécommunications a affirmé que : « les opportunités économiques et sociales liées aux TIC sont considérables. L’économie numérique a un impact sur la croissance ». Pour profiter de ces opportunités, les blogueurs doivent donc mener leur activité avec sérieux.
Ce nouveau média donne l’avantage aux journalistes aussi à avoir des articles de qualité et à produire un travail digne d’intérêt. Selon Jean Phippe Atouga: « on a une utilisation plus raisonnable et rationnelle des différents canaux des nouveaux médias. On s’assure de respecter l’éthique, on s’assure de ne pas promouvoir de mauvaises valeurs comme la haine de l’autre, le terrorisme, etc.»