Journée mondiale de Facebook : la pause de 24H n’a pas été suivie au Cameroun

  • 5 mars 2018
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(CIO Mag) – Le 28 février dernier était la Journée mondiale de Facebook où les utilisateurs de Facebook étaient appelés à se déconnecter pendant 24 heures seulement. Pour les Camerounais férus des réseaux sociaux, c’était difficile de s’abstenir. Il fallait relever le défi de passer une journée sans se connecter sur ce réseau social. Sur une quinzaine  d’internautes interrogés, seulement deux étaient informés de l’existence de cette journée mondiale sans Facebook.

Pour Bienvenue Demanou, le concept est irréalisable. Car  ce qui intéresse le jeune camerounais aujourd’hui,  c’est de partager instantanément ses activités quotidiennes à travers ce réseau social. « Personnellement, je ne crois pas que je pourrais me passer de Facebook même pour  une ou deux heures. Une journée c’est-à-dire 24 heures, c’est carrément impossible. Ce réseau fait partie de mon quotidien. Je l’utilise principalement pour rechercher des images ou des informations assez croustillantes. D’autres l’utilisent pour poster des images et des vidéos des scènes amusantes. Et ceci me permet de m’en inspirer pour  mes travaux ou surtout pour me détendre lorsque une ou deux heures avants je suis stressé par une situation Caucase où je n’arrive pas à trouver de véritables solutions. »

André Parfait Njoke, étudiant, a également fait de Facebook, son quotidien. « Lorsque je me rends dans des endroits sympas, je trouve que c’est intéressant de le poster sur Facebook.  Cela permet aux internautes de découvrir des endroits à visiter, ou surtout à programmer après les cours pour une détente de plaisir. Je peux  télécharger jusqu’à dix photos et vidéos par jour. Si je ne le fais pas le même jour, cela n’a plus de sens pour moi », explique-t-il.

Pour Adeline Zambo Facebook est « avant tout un moyen de s’informer. J’utilise principalement Facebook pour mes lectures. Aujourd’hui, même la presse utilise Facebook pour véhiculer les informations sur le sport, les faits de société, la politique, les informations de proximité (je veux dire  locales) à vous faire rire et enlever le stress, on  y trouve des trucs et astuces pour la vie ou le quotidien de tous les jours, des petits trucs qui peuvent aussi vous sauver la vie.

Mais je regrette que beaucoup de ces formations n’ont pas d’auteurs, ce qui quelques fois peuvent ressembler à de la blague ou de simples provocations pour nuire. Je pense qu’il faut tout simplement être assez prudent lorsqu’on va sur Facebook. Il faut savoir faire la part des choses. Il faut savoir synthétiser les informations balancées sur Facebook. Donc difficile pour moi de me déconnecter même pour une heure seulement, parce que ce ne sont pas les informations qui vous ruine, elles sont partagées, commentées sur une très grande échelle ».

Jean-Claude Zinga, lui, va sur le Net, mais « jamais sur Facebook, parce qu’une fois  un ami m’a montré une image  qui, pendant plus d’une semaine ma amené à m’interroger et surtout à me méfier des amis et de ceux qui s’amusent avec leur Smartphone à faire des images obscènes. En tout cas, j’ai peur de Facebbok, c’est comme dit ce chanteur ivoirien, «  tu te caches là où on dort », alors ? »

Jean-Claude NOUBISSIE, Cameroun
jcnoubissie17@gmail.com

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