Le développement des nouvelles technologies se propage dans un grand nombre des foyer africains par l’arrivée de la connexion internet par le mobile. En 2019, la croissance importante des connexions Internet en fait la preuve. Le continent compte désormais près de 300 millions d’internautes pour un taux d’accès moyen de 25%, selon les derniers chiffres de l’Internet Live Stats. Pour confirmer cette réalité, Deloitte a procédé à des études se rapportant aux évolutions des nouvelles technologies en Afrique, et spécifiquement concernant les usages, de consommations et de marché au niveau des médias et des télécommunications.
Grâce à des modèles « low cost », notamment chinois, l’équipement en smartphones se développe aussi à grande vitesse, démultipliant les usages. De son côté, l’importance de la fibre optique détient un rôle important, prenons l’exemple du Rwanda en adoptant les réseaux 4G, le pays se procure des vitesses de téléchargement supérieures à celles de nombreux pays africains pourtant plus développés.
Nouveau philanthrope, Jack Ma, fondateur d’Alibaba a une conviction : Internet a le pouvoir de transformer l’Afrique.
La jeunesse, moteur de développement de l’Afrique
Il faut réduire l’inadéquation des compétences à la demande du marché du travail. C’est l’un des objectifs de la Banque Africaine de développement.
Au cours des 15 dernières années, la Banque a investi plus de 1,6 milliard de dollars dans les projets d’éducation. Six millions de femmes et de jeunes africains ont pu ainsi acquérir les compétences requises pour les emplois de demain dans les TIC et les STEM (Sciences, technologies, ingénierie et mathématiques).
Le continent africain se propulsera comme le meilleur marché de l’économie digitale. Les GAFA investissent massivement dans la formation alors que les opérateurs télécoms dans la fibre et les réseaux.
L’aide des nouvelles technologies permet au continent africain de parfaire son développement et accroître en conséquence sa croissance économique. Le continent adopte le processus numérique pour gérer les dysfonctionnements par pays avec le digital de façon beaucoup plus efficacement qu’avant.
Il faudra admettre que l’application des nouvelles technologies attire beaucoup d’intérêt pour les pays en voie de développement. Les conséquences générées par la force de ces opportunités, permettent aux pays pauvres de défier les postures de domination dont ils ont été victimes depuis longtemps.
L’important accès aux opportunités de la numérisation a, en outre, permis de dévoiler les méfaits causés par l’ignorance de tout un peuple. On citera, entre autres, les conditions de la femme, l’impunité et les délits ingérables causés par un environnement juridique défaillant, les régimes de droits de propriété, sans oublier une faible gouvernance.
Les nouvelles technologies ne vont pas tout résoudre : des routes n’existent pas partout ou les systèmes de santé sont déficients, par exemple. Mais pour que le modèle d’innovation fonctionne, il faut des capitaux et un vrai accompagnement en matière de formation et politiques éducatives.
L’évolution pour un avenir meilleur en Afrique ?
Le continent africain peut se réserver la fierté et la confiance en son avenir et en celui de tout son peuple. De nettes possibilités de développement sont assurées avec une population jeune, riche en ressources tout en restant dynamique et créative. Ces atouts sont uniques dans leur genre pour ce continent. Cependant et continuellement, il est nécessaire de confirmer que ces avantages ne se maîtrisent pas facilement, et que dans la plupart des cas, ils s’accompagnent de paris et de luttes à combattre avec ferveur.
Aussi bien en Afrique que dans le monde entier, le développement de la haute technologie occasionne de nouvelles techniques perspicaces. Les résultats acquis en font la preuve une fois que les processus d’application sont respectés et suivis avec soin. Les technologies définissent le succès d’un développement numérique. Mais il n’est pas conseillé de se fier tout simplement aux résultats. Les études doivent être effectuées avec soin pour garantir le rendement. Il ne faut jamais oublier que des investissements et des innovations mal calculées ne s’adapteront pas du tout à l’objectif à atteindre. Les résultats peuvent occasionner une grave conséquence provoquant ainsi un écart numérique.
Par rapport aux autres continents et pays, l’Afrique présente un atout et une capacité unique dans le monde, sa démographie jeune et en pleine croissance : parmi eux des talents à devenir. Cette force représente pour le Continent Africain un avantage spécifique à faire valoir et à appliquer contre la guerre des talents que les pays de L’hémisphère Nord vont avoir à gérer d’ici 2030.
Je terminerai par la phrase du Président Barack Obama qui a déclaré que l’avenir de l’Afrique appartient “aux Africains eux-mêmes”
Tribune de Nicolas Goldstein, Co-fondateur de Talenteum.africa