Le courtier en assurance digitale Baloon s’installe au Sénégal

  • 12 février 2018
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(CIO Mag) – C’est désormais officiel. La start-up panafricaine Baloon spécialisée dans l’assurance digitale ouvre un nouveau bureau à Dakar. Lors de la table ronde qui a enregistré la participation de plusieurs acteurs dont le président de l’association sénégalaise des assurés, Baidy Sy, le président-fondateur s’est longuement expliqué sur le choix du Sénégal. D’après Bertrand Vialle (photo), “le Sénégal est un pays important en terme d’assurance. Donc, forcément, on se devait de s’y intéresser” non sans annoncer que “l’objectif est d’ouvrir dans quinze pays d’ici à 2020”. Pour le moment, le courtier en assurance digitale se focalise sur l’assurance automobile en attendant de s’ouvrir à la santé, “quelque chose d’extrêmement important pour tout le monde” cette année-même. L’assurance-vie, l’assurance-prévoyance ainsi que les autres types d’assurance devraient également être investis prochainement.
Enrôler les récalcitrants
Toutefois, Bertrand Vialle regrette le fait que le nombre de personnes assurées soit encore très petit au Sénégal. “Pour vous donner un ordre d’idées, aujourd’hui, il y a moins de 1 % de primes d’assurances sur le PIB en terme de volume d’assurance alors que dans les pays matures en terme d’assurance, on est entre 7 et 10 %. C’est énorme. Le marché doit faire plus de fois 10. Et c’est ça que l’on souhaite apporter”, explique le patron de Baloon qui dit avoir fait presque le même constat en Côte d’Ivoire “où on s’aperçoit que tous ceux qui ont souscrit pour 30 % n’étaient pas assurés”. D’où, selon lui, l’intérêt du digital qui est de “faire en sorte que des gens qui ne s’assuraient pas, s’assurent aujourd’hui”. Monsieur Vialle souligne que sa société va les amener à adhérer par le biais des réseaux sociaux pour leur signifier que “s’assurer, c’est indispensable”.
Contre les lenteurs dans les indemnisations
Le président-fondateur de Baloon assurance qui fustige la longueur du temps mis pour le versement des indemnisations promet que son équipe va se distinguer en mettant “beaucoup de transparence dans la gestion des sinistres parce qu’on demande aux compagnies avec lesquelles on va travailler des engagements de leur part de payer les sinistres très rapidement et puis, d’autre part, on va suivre tout sinistre ouvert avec une grande attention pour aider – et c’est notre métier – pour que les dossiers soient réglés très vite”. Et de ce point de vue, “c’est toute la chaîne qui est à revoir et à améliorer parce, on le voit bien, certains nous disent que votre assurance, elle est trop chère parce qu’ils la comparent avec quelqu’un qui donne un bout de papier sans qu’il y ait des garanties”. Par conséquent, il invite les principaux acteurs à prendre conscience qu’il y a de bons comme de mauvais assureurs comme il en existe chez les courtiers.

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