Un code de validation pour crédit internet gratuit a été largement partagé le 11 février 2022 entre les abonnés de l’entreprise de télécommunication Orange au Cameroun qui pensaient profiter d’un service de gratuité à l’occasion de la Fête de la jeunesse et ont finalement eu droit à des services casse-têtes chèrement payés.
Comme un cadeau inexploité qui disparaît subitement, l’effet est indigeste ce lundi encore pour les internautes camerounais utilisateurs du réseau mobile Orange. Ceux qui en avaient la possibilité aux premières heures de vendredi, ont utilisé un même code officieux plusieurs fois afin de multiplier les données internet dans leur mobile.
D’autres plus hésitants n’ont pas osé, pensant à une opération pouvant pirater les données de leurs comptes d’argent mobile.
Ceux qui ont pu le faire une fois ou pas du tout, ont réessayé vers la fin de la journée alors que le réseau affichait clairement des signes de saturation. L’accès à internet était difficile, les services d’appels, de messagerie et d’argent mobiles quasiment inaccessibles a-t-on constaté vendredi.
Un faux communiqué démenti plus tard par Orange fait irruption sur la toile au courant de la même journée pour annoncer aux abonnés que le montant d’argent correspondant aux données reçues par le fameux code leur sera retiré de leurs comptes. Une note largement diffusée qui a plongé les profiteurs dans une certaine incertitude voire inquiétude.
Et pourtant : « quand c’est versé, c’est versé. Vrai –vrai Orange ne prélève et ne prélèvera rien sur vos comptes principaux et Orange Money, » a déclaré Orange samedi sur ces réseaux sociaux.
Cette déclaration a provoqué la colère des internautes qui ont constaté, selon plusieurs témoignages, que leurs données mobiles ont été retirées ou finissent à une vitesse inhabituelle.
Ceux également qui n’ont pas souscrit à cette offre gratuite ont payé les frais d’une connexion instable.
A l’origine de toute cette histoire, « un incident survenu dans la journée du 10 février » selon une communication du groupe Orange.
Il rapporte que cet incident a occasionné des souscriptions anormales à des offres de services générant des perturbations sur son réseau indiquant « un retour à la normale » suite à « l’intervention fructueuse » de ses techniciens.