Dans un communiqué rendu à la presse par la direction du ministère de la Poste et des technologies de l’information et de la communication « Les revenus du secteur des télécommunications en Algérie ont atteint en 2013 quelque 456 milliards de Da soit (5,6 milliards de dollars) ». Selon toujours les chiffres communiqués, les revenus des TIC, ils ont été de 30 milliards de Da pour les équipements, 9,5 milliards de Da pour le software et 9,5 milliards de Da pour les services (soit un total de 600 millions de dollars). Les TIC ont représenté 4% du PIB de l’Algérie, contre 13,5% en Tunisie et 7% au Maroc pour une moyenne mondiale de 7%, précisent encore les chiffres. Dans son exposé, M. Dabouz précise que 10 % d’augmentation du taux de pénétration du haut débit implique, selon les chiffres de la Banque mondiale 1,4 % du PIB y compris dans les pays du Golf, 1,2 % de productivité et contribuent pour un tiers à la croissance. L’amélioration de ce taux booste le secteur de l’emploi et l’innovation alors que les services rendus possibles par les TIC de façon indirecte (sur les banques, assurances..) contribuent à raison de 45 milliards de dollars à l’économie. Dans cet élan, les pays émergents engagés dans le haut et très haut débit ont réussi à bouleverser leurs paysages économiques comme l’Inde et les Philippines qui ont exporté en 2010 respectivement 60 et 13 milliards de dollars de services. L’amélioration de ce taux permettra aussi de booster le secteur de l’emploi et l’innovation alors que les services rendus possibles par les TIC de façon indirecte (sur les banques, assurances..) contribuent à raison de 45 milliards de dollars à l’économie. Pour ce qui concerne les investissements en cours en Algérie, les pouvoirs publics ont opté pour la mutualisation des ressources de fibre optique afin d’accélérer le déploiement, économiser dans les coûts et mieux fiabiliser les réseaux. Par ailleurs, le rapport du ministère a relevé la nécessité d’optimiser l’utilisation des ressources de fibre optique excédentaires d’opérateurs hors secteur des télécommunications (Sonelgaz, Sonatrach, Sntf). Il faudrait aussi, affirme le ministère, accompagner les réseaux par des infrastructures d’optimisation et d’outils de gouvernance de l’Internet y compris sur le plan organisationnel comme les Data centers pour l’hébergement aux PME/PMI, aux opérateurs de services et à certaines administrations par la promotion des technologies du Cloud. Quant aux coûts d’accès aux nouvelles technologies, il a été recommandé d’œuvrer pour qu’ils soient à la portée du plus grand nombre d’abonnés.