Le directeur technique d’Ekiosque dresse le bilan de la plateforme de distribution numérique.
Ekiosque est disponible depuis le début de cette année. Quel est l’état de vos ventes et abonnements à ce jour ?
Tous les jours nous avons de plus en plus d’abonnements, d’achats de journaux, de recharges de comptes. Nous sommes à environ 5 000 abonnements. Mais le chiffre ne fait qu’augmenter au jour le jour. Les ventes également évoluent progressivement, quand quelqu’un crée le compte, il a cette envie de consommer les journaux.
Comment l’utilisateur peut accéder aux contenus éditoriaux ?
Pour acheter les journaux, il y a une seule voie à partir de la plateforme Ekiosque. Maintenant quand vous créez votre compte sur la plateforme ekiosque.cm, vous pouvez le recharger par trois moyens, à savoir Orange Money, MTN money, cartes à gratter, et une voie internationale Mastercard ou Visa. Dès que vous rechargez, vous pouvez donc acheter un journal à partir de votre compte. Vous rechargez par exemple 1 000 F, vous achetez un journal à 200F qui sont débités sur votre compte.
Où est-ce que les utilisateurs peuvent trouver vos cartes de recharge ?
Les cartes de recharge sont disponibles de manière étendue pour l’instant dans les stations Total dont cinq à Douala et cinq autres à Yaoundé pour le lancement. Mais dans un futur proche, nous allons étendre aux hôtels et aux supermarchés.
Vous venez d’organiser une tournée dans les rédactions. Qu’est-ce qui explique cette opération ?
Il était question de permettre aux journalistes de pouvoir utiliser la solution Ekiosque, eux qui sont nos partenaires dans cette entreprise, et de leur montrer comment on crée un compte sur le site, comment on le recharge et fait l’achat d’un journal. C’est aussi l’occasion de former le personnel technique pour la publication des différents journaux qui paraissent chaque jour sur la plateforme, c’est-à-dire le technicien qui nous envoie généralement le fichier PDF pour que nous fassions la publication nous-mêmes. Nous avons pour objectif ici de former cette personne de sorte qu’elle puisse elle-même envoyer le fichier PDF.
Les journalistes ont généralement accès aux contenus. Est-ce que votre démarche ne devait pas s’adresser à d’autres cibles ?
Les éditeurs font partie des cibles, mais ces cibles sont beaucoup plus étendues dans la mesure où nous irons dans les ministères, les écoles. Bref pour dire que les journalistes sont des partenaires, et en plus en tant que partenaires, ils jouent aussi un rôle de relai d’information sur comment est-ce que ça marche.
Jean-Claude NOUBISSIE, Cameroun