(CIO Mag) – C’est un tollé mondial après la découverte du détournement de données de plusieurs millions d’utilisateurs de Facebook. Les médias internationaux avancent le nombre de 50 millions. Ce qui a valu au patron du réseau social d’être convoqué par les députés britanniques et le parlement européen. Mark Zuckerberg doit s’expliquer sur cette vaste affaire qui a fait chuter l’action du groupe de 30 milliards de dollars vendredi dernier. Tout a commencé en 2016 comme le souligne le site de France Info quand Donald Trump s’est payé les services de Cambridge Analytica, une société anglaise spécialisée dans l’analyse de données, pour cibler les électeurs et influencer leurs votes.
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C’est alors que la start-up aurait utilisé les profils Facebook, de l’âge aux tendances politiques, en passant par le sexe, les produits achetés, les lieux de consommation ou même les programmes télévisés des internautes. Mark Zuckerberg était-il au courant de cette histoire ? C’est la grosse question à l’heure actuelle. Seulement, l’homme à la tête du premier réseau social au monde – plus de 2 milliards d’utilisateurs – soutient le contraire. Va-t-il changer d’avis ? Les auditions devant les députés anglais et le parlement européen nous édifieront peut-être.