
Moins d’un an après avoir été épinglés pour un ensemble d’infractions liées à la qualité de service offert aux usagers des télécommunications, les opérateurs mobiles Mauritel et Mattel vont encore devoir subir les remontrances de l’Autorité de régulation des télécommunications de Mauritanie. Si pour la récente sanction, Mauritel avait été contraint de payer au Trésor public mauritanien, 42 millions d’ouguiyas (environ 110 000 euros), et Mattel, 27 millions d’ouguiyas (près de 70 000 euros), cette fois-ci, la note est plus salée. Tombés sous le coup de la loi, Mauritel est sommé de débourser 265 millions d’ouguiyas pour calmer la colère du régulateur télécom. Quant à Mattel, c’est la somme de 85 millions d’ouguiyas qu’il devra verser comme amende. La mission de contrôle du régulateur pour évaluer les efforts déployés au cours de l’année par ces deux opérateurs de téléphonie mobile pour améliorer la qualité de leurs services s’est sans doute soldée par des notes en dessous de la norme. Pendant ce temps, Chinguitel/Expresso, filiale de Sudatel, l’autre société opérant en Mauritanie, continue de récolter les bonnes notes de la part du régulateur. La preuve, aucune sanction n’a été prise contre lui.