(Cio Mag) – C’est Thiès qui a accueilli la 11e édition de la conférence des mardis du numérique, une initiative de African Performance Institute. Dans l’auditorium de l’université plein d’étudiants, de professeurs, d’enseignants, des acteurs du numérique ont échangé sur le thème « innovation et entreprenariat dans l’économie numérique : les défis de l’enseignement supérieur »
Une occasion saisie par le recteur de l’université de Thiès pour évoquer les efforts de l’université qu’elle dirige. “L’université de Thiès est véritablement orientée vers le numérique. Des pôles de formation ont été ouverts. Nous pensons que la façon d’enseigner dans le passé ne peut plus continuer. A l’université de Thiès, une place importante est réservée au numérique. Le numérique a tout bouleversé, a fait savoir Ramatoulaye Diagne Mbengue.
La patronne de l’université de Thiès est convaincue que les nouvelles technologies de l’information et de la communication ont apporté du changement dans l’enseignement « Même les pôles qui ne sont pas a priori orientés vers le numérique s’intéressent à cette nouvelle donne, note précise Mme Mbengue, avant d’ajouter que l’UFR santé , développe un important programme de télémédecine destiné à montrer la possibilité de rendre plus accessibles les soins de santé de qualité aux zones rurales les plus reculées.
Selon Ramatoulaye Diagne Mbengue, même les sciences humaines, la philosophie ne peuvent négliger le numérique. Les nouvelles technologies « obligent les universités et écoles à revoir leurs offres de formation », rapporte Mme Mbengue.
Le Sénégal dans une phase d’opportunités
Notre pays a compris les enjeux du numérique. Une raison suffisante pour entreprendre. “Le Sénégal est un pays jeune avec des compétences avérées en matière de numérique. Nous pensons que nous sommes dans une phase d’opportunité qui doit être valorisée. C’est le moment de provoquer ce débat », selon Ibrahima Nour Eddine Diagne, président de African Performance Institute.
« Il y a dans les cinq prochaines années, un enjeu capital, si notre pays joue la partition qu’il faut. Dans le milieu de l’enseignement, du secteur privé, des étudiants, il faut faire beaucoup d’efforts. Nous pouvons vraiment prétendre être une nation numérique majeure”, a laissé entendre M. Diagne.
Selon les jeunes principaux doivent comprendre que dans le monde d’aujourd’hui, c’est les compétences qui font la différence. Il pense qu’ils doivent avoir confiance en eux .
« Ils doivent savoir qu’ils ne sortiront pas avec des diplômes qui les rendront compétents, mais avec des diplômes qui leur donneront des connaissances.»
Joe Marone